Au petit matin, vous vous réveillez un peu vaseux. Vous auriez voulu rester éveillé toute la nuit pour surveiller l'espionne, mais le sommeil vous a envahi brusquement. Et puis, la présence de la belle créature tout contre vous était si apaisante...

C'est alors que vous sursautez : vous êtes tout seul dans le canapé ! Elle n'est plus là ! Vous vous levez d'un bond pour aller voir dans la pièce de votre bureau. Ses vêtements sont toujours là, maculés de sang séché. Sa mallette est toujours posée sur votre bureau. Vous entendez alors un rire rauque dans votre dos :

- Ha ha, tu avais peur que je me soie enfuie, Nils ?

Vous faites volte-face : Mlle Zadilova est bel et bien là, appuyée sur le chambranle de la porte des toilettes, où elle se trouvait. Elle est seulement vêtue de votre chemise. Elle vient lover ses bras autour de votre cou.

- Tu sais, c'est la première nuit depuis des lustres que je dors sans être sur le qui-vive. En fait, je ne me souvenais plus quel effet cela faisait. J'ai même fait un beau rêve. D'habitude, je ne dors que d'un œil. Sinon, tous les gens que j'ai tués viennent hanter mes cauchemars...


Vous vous habillez tous les deux, une nouvelle journée commence. Votre œil perçant remarque alors quelque chose d'étrange : elle ne paraît plus blessée du tout. Au moment où elle enfile son chemisier, vous ne voyez aucune cicatrice sur son bras. Elle vous demande ce que vous avez prévu de faire ce matin. Vous lui dites que vous aviez rendez-vous avec le commissaire, pour une réunion présidée par le Ministre. Soudain, à brûle-pourpoint, elle lâche :

- Enfuis-toi avec moi !

Vous la regardez, incrédule. Vous avez dû mal entendre.

- Je suis sérieuse. Je prends l'avion ce matin. Prends tes affaires et pars avec moi. J'ai une mallette pleine de billets. Nous sommes riches. Nous pourrons vivre comme des pachas jusqu'à la fin de nos jours, tous les deux. Je n'aurai plus à faire l'espionne. Tu n'auras plus à vivre dans ce trou. Nous vivrons enfin la vie dont nous rêvons.


Si vous acceptez cette offre extraordinaire, rendez-vous au 692.

Si vous la refusez mais laissez partir la mercenaire, rendez-vous au 220.

Si vous faites semblant de l'accepter pour tenter de la capturer, rendez-vous au 424.