Son teint blafard contraste avec la noirceur de ses vêtements et de ses cheveux, lui donnant à elle aussi la mine d'une morte. Le silence des lieux n'est troublé que par ses sanglots. Lorsque s'y ajoute le bruit de vos pas, elle lève sur vous ses yeux verts et rougis par les larmes. Elle recouvre à la hâte le haut du corps du défunt avec le linceul, comme si vous l'aviez prise en flagrant délit de quelque chose de répréhensible. Elle vous dévisage, l'air inquiet, et vous demande qui vous êtes. Vous lui déclinez votre identité et vous présentez comme le détective chargé par la société du meurtre de son père.
- C'est vous que Laurent m'a dit avoir chargé de l'enquête ? Dans ce cas, je me doute bien que vous êtes venu pour m'interroger, plus que pour partager mon deuil. Allons ailleurs pour parler. Je ne puis le faire en présence d'un cadavre.
Vous vous installez tous deux dans le salon d'attente, juste à côté. Sa façon d'agir laisse penser que son deuil concerne la mort de Thomas Nache autant que celle de son père. C'est pourtant assez inattendu.
- Vous êtes sûre que ça ira ? lui demandez-vous de votre voix la plus prévenante.
- Je ne suis pas du genre à me laisser abattre. Je veux que l'on retrouve le meurtrier de mon père et de Thomas. Si je peux vous apporter mon aide, je le ferai.
- Selon vous, il s'agirait du même meurtrier ?
Elle a un hoquet de surprise. Vous l'avez prise au dépourvu.
- Euh... non, peut-être, je n'en sais rien. Ces deux meurtres dans mon entourage à un jour d'intervalle... j'ai... j'ai réduit mon ennemi à une seule personne. Mais il peut s'agir de deux personnes différentes, oui.
- Votre "ennemi", dites-vous ?
- Oui. Quelqu'un m'a pris deux êtres chers et ce quelqu'un devra le payer !
Si vous avez le mot-code SECAMA mais n'avez jamais parlé avec la bonne d'Anne-Sophie Dattaque, rendez-vous au
361.
Si vous avez le mot FILLAB, rendez-vous au
115.
Si, à défaut, vous avez été amené à voir un tatouage lors de votre enquête, vous pouvez lui en parler en vous rendant au
443.
Si vous lui dites ne pas savoir que Nache était à ses yeux "un être cher", rendez-vous au
534.
Si vous lui faites remarquer qu'elle est éplorée par le décès du garde du corps mais ne s'est pas rendue auprès de son frère qui a pourtant frôlé la mort, rendez-vous au
506.
Si vous lui demandez si elle a une idée de qui a pu vouloir abattre ou faire abattre Didier, rendez-vous au
209.
Si vous lui demandez où elle était ce matin, au moment des faits, rendez-vous au
40.