Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 586

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Vous revenez à vous assis dans votre 106. La tête vous tourne, vous avez l'impression d'avoir vécu un cauchemar. Mais vous revenez vite à la réalité lorsque vous fouillez et vos poches, et votre boîte à gants, et les trouvez vides. On vous a tout pris (effacez le contenu des cases adéquates de votre Journal d'Enquête). Vous ne trouvez qu'une page de calepin pliée dans votre poche. On y a griffonné ces quelques mots :

"Nils,

Ils allaient vous tuer. J'ai dû intervenir personnellement pour vous sauver et mieux vaut que vous ne sachiez pas ce qu'il m'en a coûté. Ne vous mêlez plus des affaires de X, c'est trop dangereux.

Z.
"

Ainsi, ce serait à Mlle Zadilova que vous devez d'être encore de ce monde ? Quel rôle a-t-elle exactement joué ce soir au bal ? Si vous avez déjà possédé une boulette de papier, vous avez reconnu la même écriture.

Votre voiture est toujours garée à proximité de l'ambassade, aussi démarrez-vous sans tarder et prenez-vous la direction du commissariat (+1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête). Cardoze est bien content de vous revoir, mais il ne prend pas la peine d'écouter ce que vous avez à lui dire.

- Jacket, il faut que je vous présente quelqu'un.


L'homme vous attend dans le bureau du commissaire, assis tranquillement. À votre entrée, il tourne la tête vers vous et vous toise d'un regard dédaigneux. La quarantaine environ, et d'allure quelque peu guindée, il a des traits durs et des cheveux noirs gominés que vous avez peut-être déjà vus hier soir au bal. Vous remarquez qu'il a tendance à froncer les sourcils nerveusement, mais son regard n'en est que plus autoritaire. Il est évident que vous avez affaire à un haut gradé. Le commissaire fait les présentations : Commandant Cyprien Montanes, du contre-espionnage. L'homme n'a rien d'aimable ; il doit tout juste se demander ce que vous venez faire dans cette histoire, et votre look de détective rétro le laisse pour le moins sceptique.


Il vous met d'emblée au parfum : le sommet de l'État l'a chargé de l'affaire du meurtre de Louis Dattaque, qu'il va à présent superviser à la place du commissaire Cardoze. Ce crime n'est pas qu'un banal assassinat. Il est du ressort de la sécurité nationale. Le "super flic" suppose que vous ignorez tout de ce qu'il se trame et vous fait un topo de la situation :

- Dattaque Industries travaille depuis plusieurs mois sur un projet top secret, confié par l'État, concernant un nouveau système de défense de nos sous-marins nucléaires. Mr Dattaque en gardait les plans dans le coffre de son bureau. Lorsqu'il a été retrouvé assassiné, il est apparu que son coffre avait été vidé. On en déduit aisément le mobile du crime : le meurtrier a forcé Dattaque à lui ouvrir le coffre puis l'a réduit au silence.

Vous voulez intervenir, mais Montanes ne vous en laisse pas le temps.

- Mes services savent depuis longtemps qu'une puissance étrangère cherche à obtenir ces plans par tous les moyens. Il est vital pour la sûreté de notre pays que ce secret ne tombe pas entre leurs mains. Comme vous pouvez le constater, Mr Jacket, vous êtes tombé dans une terrible affaire d'espionnage, et le meurtre sur lequel vous enquêtez n'est que la partie apparente de l'iceberg. Un complot qui pourrait bien faire sombrer notre nation. Ma mission est donc capitale : arrêter le coupable le plus vite possible, avant qu'il ne transmette nos secrets à l'ennemi. Le commissaire Cardoze m'a dit que vous étiez en charge de l'enquête pour le compte de Dattaque Industries et travailliez avec lui. Vous allez désormais enquêter dans votre coin. L'affaire est trop importante pour un petit détective. Je tenais néanmoins à vous exposer la situation, afin que vous compreniez ma position.

- C'est trop d'honneur..., ironisez-vous devant tant de condescendance. Une ironie que ne manque pas de remarquer le haut gradé :

- Sérieusement, vous vous croyez à la hauteur de l'enjeu ? vous apostrophe-t-il soudain. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! C'est du trop gros calibre pour vous.

Il marque une pause, puis prend un ton plus grave :

- Avez-vous déjà entendu parler de l'Agent X ?


Acquiescez-vous (rendez-vous dans ce cas au 627) ?

Ou bien mentez-vous en répondant non (rendez-vous au 438) ?