Elle esquisse un sourire orgueilleux :
- Mmmh, c'est exact. Vous me connaissez déjà bien, Nils. Qui plus est, vous ne manquez pas de culot, et j'aime ça !
Bien que ses acolytes aient toujours leurs canons braqués sur vous, vous sentez que vous avez échappé au pire. Il suffisait de chasser son sentiment de colère à l'aide d'un sentiment très fort chez elle : la vanité. Mais maintenant, qu'allez-vous faire ? Vous n'êtes absolument pas en mesure de l'arrêter, sans risquer de vous faire trouer la peau. C'est elle qui garde l'initiative.
- Votre cabinet vous sert de lieu d'habitation, j'ai l'impression, fait-elle remarquer en parcourant les lieux du regard. Cette pièce, c'est le bureau dans lequel vous recevez vos clients. Mais dans la pièce d'à côté, j'ai vu que vous aviez un canapé, un lavabo, un réfrigérateur, une télé, un étendoir pour votre linge... Vous m'avez l'air sacrément fauché, Nils. Déjà que le quartier fait très populacier... Je pensais que Dattaque Industries avait embauché un détective de plus haut standing.
- Quand l'Agent X aura été jugé, je serai suffisamment riche pour déménager.
- Vous ne manquez pas de prétention. Je crains que vous ne déchantiez vite. Tenez, une question : savez-vous quand le prototype MB409201 va être transféré à l'État-major ? Non ? Savez-vous le trajet que le convoi va emprunter ? Non plus ? Eh bien je vais vous révéler quelque chose : c'est demain matin que ça va se passer, et l'Agent X va voler la précieuse marchandise à la barbe de tout le monde. Pensez-vous être capable de l'arrêter ?
D'un geste de la main, elle vous coupe avant que vous n'ayez pu lui poser la question venue tout de suite à vos lèvres. Vous préférez ne pas la contrarier. Notez le mot-code "VOLPRO" dans votre Journal d'Enquête, si vous ne l'aviez pas déjà.
- À plus tard les questions, Nils. Je dois partir sans plus attendre. Je ne veux pas vous tuer, je vous apprécie trop, mais je ne peux pas courir le risque que vous nous suiviez. Comme je ne crois pas un instant que vous pourrez vous en empêcher, je vais vous enfermer dans cette pièce qui vous sert d'appartement. Mais avant toute chose, levez les mains.
Sous la protection de ses hommes restés dans la pénombre, elle se charge elle-même de vous fouiller, ce à quoi elle semble prendre un malin plaisir, à en juger par la langoureuse façon dont ses mains passent sur votre corps.
Si vous avez ces objets sur vous (et non dans le tiroir de votre bureau ou dans votre voiture), elle vous les confisque (effacez-les de votre Journal d'Enquête) : téléphone portable, pistolet(s), mini-pistolet, poing américain. Si vous l'avez déjà utilisé contre elle, elle vous prend aussi votre couteau caché dans la manche.
Si elle a trouvé un mini-pistolet sur vous, rendez-vous tout de suite au
244.
Si vous avez le couteau caché dans la manche et ne l'avez jamais utilisé contre elle, vous pouvez profiter qu'elle soit près de vous pour y recourir (rendez-vous pour cela au
681).
Si vous avez sur vous une montre-micro et désirez la laisser dans la pièce afin d'enregistrer ce qu'ils vont se dire avant de partir, rendez-vous au
431.
Si vous avez un bip-espion et désirez tenter de le poser sur Mlle Zadilova, rendez-vous au
229.
Sinon, rendez-vous au
244.