Vous devinez un sourire sous l'écharpe.
- Vous avez pris une bonne décision, Mr Jacket. Détachez-le.
À contrecur, ses hommes de main défont vos liens. Ils vous rendent votre téléphone portable. Mais pas votre poing américain, s'ils vous en avaient confisqué un ; ils n'ont pas assez confiance.
- Je suis d'accord pour vous aider, dites-vous avec assurance, en vous massant les poignets, mais vous devez me mettre sur la piste. Dites-moi l'identité de l'Agent X.
Lord explose de rire :
- Entendez-le, ce gros malin ! Mais voyons, si je connaissais l'identité de X, j'irais le descendre de ce pas ! Les choses ne sont pas si simples. X est l'être le plus rusé sur cette planète. Pour l'avoir, il faut prévoir son prochain mouvement et le précéder.
- Que dois-je faire, alors ?
- Pour l'instant, rien. Poursuivez votre enquête. Nous reprendrons contact avec vous le moment venu. Donnez-moi votre numéro de portable. C'est nous qui vous appellerons. Nous aurons certainement l'occasion de nous rencontrer à nouveau, je pense. Et surtout, n'oubliez pas : pas un mot à quiconque, c'est compris ?
Notez le mot-code "TAULOR" dans votre Journal d'Enquête. Alors que Lord s'éclipse, ses hommes de main, qui ne vous adressent pas la parole, vous font monter dans une camionnette de FBSA. Ils sortent de l'enceinte de l'entreprise comme des habitués du lieu (ce qui vous confirme que vous avez bien affaire à des salariés de l'entreprise) et vous déposent quelques rues plus loin, avant de repartir. Vous regagnez votre 106, remettez votre imper et votre feutre qui vous seyent tant, puis quittez le quartier industriel. Il est vraiment étrange qu'ils ne vous aient pas réduit au silence. Pourquoi cela ? Cet "
Agent X" doit être leur préoccupation première.
Si vous foncez au commissariat raconter à Cardoze ce que vous avez découvert cet après-midi, rendez-vous au
88.
Si vous préférez respecter le terme de votre accord avec ce mystérieux trafiquant, il ne vous reste plus qu'à regagner votre cabinet, au
77.