Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 630

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Votre accusation stupéfait tout le monde, à commencer par votre ami, qui s'attendait à tout sauf à cela.

- C'est une blague, Nils ? C'est moi qui t'ai engagé ! Je ne t'aurais pas pris si c'était moi le coupable !

À côté de lui, Anne-Sophie se dit outrée, tandis que Didier, lui, paraît amusé que vous discréditiez quelqu'un qu'il ne porte pas dans son cœur. On attend que vous vous expliquiez :

- Pourquoi une entreprise du standing de Dattaque Industries n'a-t-elle pas engagé un détective de renom, ce que je ne suis pas, j'en suis conscient ? Ce n'est pas à cause des honoraires élevés, la firme a les moyens. Et le meurtre du grand PDG était un crime suffisamment grave pour se permettre la dépense. Non, si c'est moi qui ai été embauché, c'est parce que le PDG par intérim ne voulait pas risquer que des soupçons pesassent sur lui. Il a donc recruté un détective pas encore connu, un ami d'enfance de surcroît, et assez fauché pour qu'il fasse traîner son enquête le temps de toucher un maximum d'argent. Seulement voilà, ce n'est pas de cette trempe que je suis fait.

- Tu n'y es pas ! se défend Laurent. C'est le Premier Ministre lui-même qui m'a demandé, quand je lui ai téléphoné pour lui apprendre le meurtre, de faire appel à un détective peu en vue afin de détourner les soupçons de la presse et des concurrents étrangers de Dattaque Industries. Si on avait vu un célèbre détective débarquer, les journalistes auraient deviné que la mort de Mr Dattaque n'était pas purement médicale, et nos concurrents auraient pu exploiter cette nouvelle pour nous nuire. (il regarde alors Montanes :) On devait m'envoyer le meilleur agent du Ministère de l'Intérieur pour enquêter sur cet assassinat.

Montanes, le torse bombé, et le Ministre confirment.

- Et puis, si j'étais coupable, je n'aurais pas engagé un vieil ami. J'aurais eu trop peur de me trahir.

- Un "vieil ami" ? J'étais surtout l'ami de ton frère.

Montanes vient à la rescousse de votre accusé. Il se fait fort de démonter votre théorie :

- Depuis le temps que l'Agent X est à l'œuvre, il doit être plus vieux que le jeune Loyson.

- Vous ne trouvez pas, justement, que son ascension est pour le moins fulgurante ? lui retournez-vous pour qu'il cesse de regarder le Ministre quand vous lui parlez. Être PDG d'une société d'armement à cet âge, comment est-ce possible ?

- C'est... c'est parce que j'étais le chouchou de Mr Dattaque, confesse Laurent, rouge comme une pivoine.

- Il est vrai que le suspect de Jacket n'a pas d'alibi pour la nuit où Louis Dattaque a été assassiné. Mais il en a pour les autres apparitions de X : il était au restaurant avec Mlle Dattaque lors du bal de l'ambassade et il était avec elle ici, au building Dattaque, le matin où le prototype MB409201 a été dérobé. Vous voyez, Mr le Ministre, ce petit détective lance des accusations pour le moins fantaisistes, et il ne semble pas avoir tous les éléments pour le faire.

Le Ministre attend néanmoins votre explication.


Que répondez-vous ?

Si vous avez le mot-code ISSUSP, vous pouvez contester ces alibis ; rendez-vous pour cela au 71.

Si vous avez une autre explication, exposez-la au 646.