Le Ministre et le reste de l'assistance trouvent votre théorie complètement farfelue et ne veulent plus vous écouter davantage. En prenant la parole comme vous l'avez fait, il vous fallait une argumentation solide pour étayer vos accusations. En lançant une théorie en l'air, vous n'avez réussi qu'à vous couvrir de ridicule, et devant un membre du gouvernement de surcroît. Le commissaire Cardoze a un regard peiné à votre endroit, conscient du malaise qui peut vous habiter.
La réunion est levée. Dans un climat lourd, les personnes présentes sortent en vous regardant du coin de l'il. L'assassin de Louis Dattaque court toujours et des plans top secrets peuvent d'un jour ou l'autre passer entre des mains ennemies. Un fiasco.
Avant que vous ne quittiez les lieux de votre échec, un chèque vous est remis pour solde de tout compte. Un chèque d'une somme symbolique. Votre employeur estime que votre enquête ne vaut pas mieux. Pas de quoi redorer votre compte en banque...
De nouveau au chômage, vous disposez de tout le temps pour ressasser votre échec. Pour la première fois une enquête de haut niveau vous était confiée, et vous l'avez ratée. Vous pourrez toujours continuer vos investigations sur le meurtre de Louis Dattaque, de votre propre initiative, sûr que vous teniez une bonne piste. Mais pour l'heure, vous ne sentez au fond de votre gorge que l'amer goût de la défaite.
Si le mot PRIZAD est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au
615.
S'il n'y est pas, rendez-vous au
666.