- Didier a effectivement un alibi pour la nuit du meurtre, expliquez-vous, mais il l'avait soigneusement préparé à l'avance. Vous ne vous êtes pas demandés comment il se faisait que Thomas Nache, suspect n°1 du commissaire Cardoze, ait pu être immédiatement sorti de garde à vue par Didier Dattaque ? Cela m'a mis la puce à l'oreille. J'ai vu que le mieux placé pour commettre le meurtre de Louis Dattaque, c'était son garde du corps lui-même. Il a pu laisser de fausses traces de grappin sur le rebord du toit. Il a pu également faire croire que la porte du bureau était fermée de l'intérieur quand ils l'ont défoncée, en faisant semblant d'examiner la serrure, pour mieux y renfiler la clef. Il était le seul à ne pas avoir besoin de fournir un alibi. Si c'est bien lui qui a commis le meurtre, on voit la caution payée par Didier sous un œil nouveau. Ainsi que la fausse tentative d'assassinat sur sa personne ; en réalité une mise en scène pour détourner les soupçons et se débarrasser du témoin le plus gênant.

- Vous voulez dire que le tueur du centre commercial cherchait à supprimer Thomas, et non Didier ? demande Anne-Sophie.

- Oui. Contrairement au commandant Montanes, je pense que cette agression a été perpétrée pour le compte de l'Agent X et qu'elle est on ne peut plus liée à l'affaire qui nous occupe. Elle nous donne un indice déterminant. Le commandant ne parvient pas expliquer cette tentative de meurtre qui le laisse perplexe ? Moi je lui donne une raison valable de sa survenance : l'élimination d'une personne qui aurait pu nous permettre de remonter jusqu'au détenteur des plans. Et cette raison valable ne l'est que si Nache est mêlé au meurtre. (vous concluez sur ces mots, sur un ton grandiloquent :) Ce n'était pas une tentative d'assassinat, mais bien un assassinat réussi !


Vous avez conquis une partie de l'auditoire, grâce à votre belle démonstration. Vous êtes convaincant car Nache était effectivement bien placé pour commettre l'homicide. Mais cela ne suffit pas au Ministre. Il vous demande une preuve formelle que Didier a transmis les plans.

Si vous avez cette preuve, l'indice est normalement accompagné d'un nombre. Retranchez ce nombre du numéro de ce paragraphe et rendez-vous au paragraphe portant le numéro obtenu.

Si vous arrivez à un paragraphe dont le sens ne concorde pas avec celui du présent paragraphe, c'est que la preuve que vous avez avancée n'est pas la bonne ; elle est irrecevable. Auquel cas vous devrez vous rendre au 605. Si vous n'avez pas de preuve accompagnée d'un nombre, vous devez également vous rendre au 605 pour tenter de vous justifier autrement.