- Bah, quel effet voulez-vous que ça me fasse ? lâche Didier Dattaque en haussant les épaules. Je n'aimais pas mon père, il ne m'aimait pas, il n'y a pas à chercher plus loin.

- Sauf votre respect, lui faites-vous remarquer, ne serait-ce pas par hasard ce père qui vous déteste qui aurait financé votre installation dans ce pavillon ?

Le coup fait mouche. Le jeune homme prend une mine renfrognée.

- Si père me payait cette baraque, ma bouffe et tout ce que je voulais, c'était pas pour me faire plaisir. Il voulait me tenir à l'écart de son entreprise. J'aurais très bien pu y exercer des fonctions importantes, même si j'ai échoué dans mon école de commerce. Mais il ne m'a jamais considéré à ma vraie valeur. Il est mort, bon débarras.

Dans le ton violent de son propos, vous sentez le fort complexe du fils envers son père. Un fils qui aurait voulu prouver à son père qu'il était de sa valeur. Notez le mot-code "COMPFI" dans votre Journal d'Enquête.


Si vous lui dites que, maintenant que son père est mort, il va toucher en héritage ce qu'il voulait, c'est-à-dire le pouvoir dans l'entreprise, rendez-vous au 526.

Si vous lui demandez, si ce n'est déjà fait : où il était hier soir au moment des faits ? (rendez-vous au 579)

Ou qui, à son avis, a pu commettre ce crime ? (rendez-vous au 311)

Si vous lui avez déjà posé 2 questions, ou si vous voulez abréger la conversation, rendez-vous au 501.