La porte qu'a franchie la belle Slave donne sur une salle de détente haute de plafond, avec une mezzanine courant tout autour. Il y a d'autres fauteuils, un billard et un bar où vous la rejoignez. Elle n'a pas réussi à trouver de vodka, alors elle s'est rabattue sur le whisky. Vous déclinez poliment le verre qu'elle vous tend et tentez d'en savoir davantage sur elle. L'alcool n'a pas l'effet que vous espéreriez : elle n'en est que moins loquace. Vous lui demandez depuis combien de temps elle exerce son métier de mercenaire, mais elle semble l'avoir oublié. "Depuis si longtemps...", soupire-t-elle avec mélancolie. Elle se vante d'être la meilleure, et donc la plus chère, pour débrouiller les pires situations dans les affaires d'espionnage. Mais elle avoue redouter de se frotter au célèbre Agent X. Il a plutôt tendance à laisser des morts sur son sillage.

Sautant du coq à l'âne, elle vous dit, avec un sourire retrouvé, qu'elle vous trouve très mignon. Vous serez un parfait cavalier pour le bal de demain soir. Elle vous conseille de ne pas y venir armé car tous les invités sont fouillés avec minutie à l'entrée de l'ambassade. Vous seriez immédiatement repéré.

Vous lui faites remarquer son accent slave, pour lui demander son pays d'origine, mais elle se rend compte alors (ou plutôt fait semblant de se rendre compte) qu'elle a oublié son sac au salon. Elle y retourne aussitôt. Vous l'y suivez. Bolet y revient au même moment.


Rendez-vous au 147.