Les rires commencent à laisser place à des murmures. Dans la salle, on passe du scepticisme à la curiosité. On attend que vous explicitiez votre thèse. Mais Montanes intervient avant que vous n'ayez pu commencer :
- Attendez, je pourchasse l'Agent X depuis de nombreuses années. Vous voudriez me faire croire que ma proie était un leurre, un personnage de fiction joué par différents acteurs ? Arrêtez votre charre !
- Si, si, c'est bien ce que je dis : depuis tout ce temps vous avez pourchassé quelqu'un qui n'existait pas.
Votre aplomb sidère l'assistance, qui ne sait plus trop quoi penser, Ministre y compris.
- Votre théorie fumeuse montre que vous n'avez jamais été sur le terrain, riposte le contre-espion. Comment quelqu'un qui n'avait jamais eu affaire à l'Agent X auparavant peut-il formuler ce genre d'allégations ?
- Justement, mon regard neuf m'a donné le recul nécessaire pour voir la vérité. Alors que vous, vous avez trop le nez sur toutes vos affaires pour y parvenir. Vous n'avez jamais vu le visage de X, comment pouvez-vous être sûr qu'il existe ?
- Très bien. Admettons que vous ayez raison, vous le grand détective. L'Agent X n'existe pas. Dans ce cas, qui a tué Louis Dattaque ?
Dites-vous qu'il s'agit :
de Didier Dattaque ? (rendez-vous alors au
795)
d'Anne-Sophie Dattaque ? (rendez-vous au
474)
de Laurent Loyson ? (rendez-vous au
133)
de Robert Bolet ? (rendez-vous au
610)
de Thomas Nache ? (rendez-vous au
92)
d'un(e) mercenaire passé(e) par la fenêtre ? (rendez-vous au
247)
d'une autre personne ? (rendez-vous au
590)