C'est dans un salon de l'immeuble que vous trouvez Anne-Sophie Dattaque, manifestement bouleversée. La mort de son père semble lui avoir causé un choc. Prostrée dans un sofa, son teint est livide et ses yeux verts rougis par les larmes, comme si elle n'avait pas dormi de la nuit. Vous ne sauriez dire son âge, mais elle vous semble jeune. Pas plus de la trentaine, en tous cas. Elle porte un tailleur de parfaite femme d'affaires, même si pour l'heure il fait négligé. Ses longs cheveux noirs sont ramenés en chignon au-dessus de sa tête. Elle vous fait penser à une petite poupée fragile et abîmée.
L'infirmière de l'entreprise, ainsi que d'autres personnes -vraisemblablement des membres du personnel- sont à ses côtés pour la réconforter. Lorsque vous vous présentez comme le détective et sollicitez une entrevue avec Mlle Dattaque, l'infirmière vous rembarre : le moment est mal choisi. Vous avez beau dire que Mr Loyson vous a donné carte blanche pour mener votre enquête, la matrone n'en a cure. C'est Anne-Sophie qui intervient :
- C'est Laurent qui vous a chargé de l'enquête ? Dans ce cas, je suis apte à vous répondre.
Elle repousse les protestations de son entourage d'un revers de la main, expliquant qu'elle n'est pas femme à se laisser abattre. Elle souhaite que l'on retrouve le meurtrier de son père et est disposée à vous apporter son aide. Elle vous invite à prendre place dans le fauteuil en face d'elle. Elle abandonne soudain sa mine désemparée lorsqu'elle prend le temps de vous regarder.
- Ça alors, Mr Jacket, vous avez vraiment un look de détective ! On dirait Mike Hammer !
Les personnes présentes éclatent alors de rire.
Vous les ignorez et, après lui avoir présenté vos condoléances, vous lui posez une question :
Où était-elle hier soir au moment des faits ? (rendez-vous au
587)
Qui, selon elle, a pu commettre ce crime ? (rendez-vous au
75)
Était-elle en bons termes avec son père ? (rendez-vous au
525)