L'assemblée reste médusée de votre réponse. C'est Anne-Sophie la première à réagir ; elle pousse un cri de surprise et, dans un sanglot, elle vous reproche vertement de souiller la mémoire des morts. Laurent tente de la calmer en vous demandant de vous expliquer. Didier, lui, semble plutôt amusé par votre accusation. Montanes la trouve grotesque et débile :
- Comment un mort a-t-il pu se voler lui-même et vendre des plans à une puissance étrangère ? Ça ne tient pas debout une seconde ! Vous voyez, Mr le Ministre, cet individu est un guignol.
L'intéressé ne cache pas son profond scepticisme mais il souhaite tout de même entendre votre explication. Vous prenez votre ton le plus convaincant :
- L'Agent X est un espion qui sévit depuis de nombreuses années, m'a expliqué le commandant Montanes qui le traque depuis tout ce temps. Il vient de nous expliquer que X était certainement lié à Dattaque Industries. Et si notre homme n'était autre que le PDG de la firme lui-même ? Sa position et sa connaissance de l'entreprise étaient idéales pour cela. Et puis, je trouvais étrange qu'une personne respectable comme lui se soit attelé les services d'un individu louche comme Nache. Depuis le début de cette affaire, on m'a dit que le X de sang tracé sur la scène du crime était la signature de l'assassin. J'ai pris le problème à l'envers et je me suis dit :
et s'il désignait en réalité la victime ? Et si c'était une condamnation ? Si tel est le mobile du meurtre, si on a tué Louis Dattaque parce que c'était lui l'Agent X, cela nous donne une idée de qui peut être l'assassin.
- Par le passé, l'Agent X a déjà signé des assassinats de cette manière, rétorque Montanes. En utilisant un kriss et en peignant un X de sang. C'est son mode opératoire, votre explication ne tient pas.
- J'espère que vous avez une véritable preuve pour affirmer une chose pareille, Mr Jacket, ajoute le Ministre. Qu'est-ce qui vous permet d'accuser un mort ?
Si vous avez une preuve/un indice accompagné(e) d'un nombre, retranchez ce nombre du numéro de ce paragraphe et rendez-vous au paragraphe portant le numéro obtenu.
Si vous arrivez à un paragraphe dont le sens ne concorde pas avec celui du présent paragraphe, c'est que la preuve que vous avez avancée n'est pas recevable ; elle ne permet pas d'étayer votre thèse. Auquel cas vous devrez vous rendre au
631.
Si vous avez une autre preuve, non chiffrée, exposez-la au
605.