Cardoze et vous dites au Ministre qu'il peut compter sur vous. Après un ultime bla-bla du politicien, la réunion est levée. Dans un climat lourd, les personnes présentes sortent en se regardant du coin de l'il. L'assassin de Louis Dattaque court toujours, des plans top secrets peuvent passer d'un jour ou l'autre entre des mains ennemies et tout le monde soupçonne tout le monde. Le coupable a vraiment réussi son coup.
Avant que vous ne partiez, Didier Dattaque vient vous trouver et vous invite à le suivre dans son bureau. Il a repris celui de son père. Le X de sang est toujours tracé sur le mur, comme le symbole de la victoire de votre adversaire. Le sol, lui, a été lavé et l'ameublement a même été changé.
- C'était le bureau de mon père, mais je ne suis pas du genre nostalgique, se justifie l'héritier. Il est normal que j'y mette ma touche, c'est le mien maintenant.
Le sourire avec lequel il a ponctué sa phrase ne vous a pas échappé. Sa nouvelle secrétaire, une pin-up à la poitrine volumineuse, vous remet un chèque au généreux montant, que le jeune PDG vous signe dans l'instant.
- Votre enquête est terminée, Jacket. Voici vos honoraires. Je vous remercie pour les efforts que vous avez fournis pour confondre le meurtrier de père. À présent, l'affaire est entre les mains des plus hautes huiles de la police et du contre-espionnage. Prions pour qu'ils mettent vite la main sur ce satané espion.
Quand bien même c'est Laurent Loyson qui vous a engagé, le fils Dattaque aura été des plus corrects avec vous et aura tenu -non sans largesse- les engagements pris par son entreprise envers vous. Ce chèque vient vraiment à point nommé pour votre compte en banque.
Fort de votre nouvelle fortune, vous allez pouvoir vivre très correctement pendant un moment. Avec les contacts que vous avez liés lors de cette enquête, vous espérez même trouver un appartement à louer. Cependant, au fond de vous, au fond de votre cur de détective, vous n'arrivez pas à sourire. Ce métier d'enquêteur, c'est votre vocation, vous devez vous l'avouer. Pour la première fois une enquête de haut niveau vous était confiée et on vient de vous la retirer. Vous pourrez toujours continuer vos investigations sur le meurtre de Louis Dattaque, de votre propre initiative. Mais pour l'heure, vous ne pouvez vous empêcher de ressasser votre échec.
Si le mot PRIZAD est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au
615.
S'il n'y est pas, rendez-vous au
666.