Une voiture de police vient bientôt vous retrouver au bord de la rivière. Les gardiens de la paix, informés de la situation, passent les menottes au colosse. Ce sont des hommes du commissaire Cardoze, ils savent qui vous êtes et vous croient sur parole. Vous décidez de retourner tous ensemble à la propriété de Robert Bolet, pour arrêter Mlle Zadilova.
Lorsque vous arrivez dans la cour de la résidence, vous avez une mauvaise surprise : Zadilova n'est plus là. Son chauffeur ne peut s'empêcher de sourire. A-t-elle compris que le retard anormal de son employé était signe de son échec et a-t-elle décidé alors de mettre les bouts ?
Mais le plus déconcertant est l'attitude de Bolet. Il feint l'ignorance auprès des policiers. Il dit qu'il vous a convié ce soir uniquement pour parler avec vous de l'affaire en cours, le meurtre de feu son ami, et s'enquérir des progrès de votre enquête. Vous protestez énergiquement et exigez qu'il vous dise où se trouve Mlle Zadilova, car elle doit s'expliquer sur la tentative de meurtre dont vous avez été l'objet. Bolet riposte avec la même hargne. Il vous accuse d'être un mythomane. Jamais il n'y a eu de Mlle Zadilova chez lui, vous avez inventé cette histoire de toutes pièces. Le chauffeur de Zadilova, lui, affirme ne connaître ni cette Mlle Zadilova, ni Mr Bolet, et affirme que vous l'avez agressé après qu'il vous a pris en auto-stop. Vous croyez devenir fou.
Les policiers doutent que la voiture de collection conduite par le colosse lui appartient. Ils optent pour vous faire confiance et décident de conduire votre agresseur au commissariat, où il passera la nuit en garde à vue. Si vous lui avez pris son portable, vous ne pouvez pas le conserver : il s'agit d'une pièce à conviction, vous devez le remettre aux agents. En revanche, ces derniers ont complètement oublié de vous reprendre le pistolet du gorille, si vous le lui aviez pris. Libre à vous de le leur remettre ou de le garder avec vous sans le leur dire. Malheureusement, ils ne peuvent rien faire contre Robert Bolet. C'est votre parole contre la sienne. Ils vous invitent à déposer une plainte contre lui. Vous fulminez.
Notez le mot-code "CHAARR" dans votre Journal d'Enquête. Fort aimables, les policiers vous déposent à votre cabinet, vous évitant de nouvelles émotions pour cette nuit.
Si Robert Bolet vous a offert le souper au restaurant ce soir, rendez-vous au
540.
Sinon, rendez-vous au
125.