Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 703

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Montanes reste catégorique :

- J'y étais, j'ai vu l'Agent X quand il s'enfuyait avec le prototype. Je n'ai pas pu voir ses traits, mais j'ai reconnu sa silhouette, son style. Je suis sûr à 100% que c'était X en personne.

- C'est votre parole contre celle du commandant, vous dit le Ministre. Et lui a déjà eu maintes fois affaire au redoutable espion, donc je lui fais confiance là-dessus.

Vous protestez, mais le politicien ne vous écoute plus. Montanes jubile de vous voir ainsi désavoué. Il a parfaitement réussi à vous faire passer pour un has-been. Le genre de luron peu crédible, dont un membre éminent du gouvernement n'a que faire quand il est stressé. Le commissaire Cardoze a un regard peiné à votre endroit, conscient du malaise qui peut vous habiter.


La réunion est levée. Dans un climat lourd, les personnes présentes sortent en vous regardant du coin de l'œil. L'assassin de Louis Dattaque court toujours et des plans top secrets peuvent passer d'un jour ou l'autre entre des mains ennemies. Et le Ministre n'a pas daigné écouter ce que vous aviez à dire...

Avant de quitter les lieux de votre échec, un chèque vous est remis pour solde de tout compte. Un chèque d'une somme symbolique. Votre employeur estime que votre enquête ne vaut pas mieux. Pas de quoi redorer votre compte en banque...

Vous regagnez votre cabinet, de nouveau au chômage. Pour la première fois une enquête de haut niveau vous était confiée, et vous avez raté le coche. Vous pourrez toujours continuer vos investigations sur le meurtre de Louis Dattaque, de votre propre initiative, sûr que vous aviez raison et que l'on a eu tort de ne pas vous écouter.


Si le mot PRIZAD est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 615.

S'il n'y est pas, rendez-vous au 666.