- J'ai aperçu la personne qui a tué le caporal et s'est enfuie en hors-bord avec le prototype, dites-vous. Elle portait un masque de carnaval vénitien. À l'époque de la grande Venise, ces masques étaient portés indépendamment par les hommes et les femmes ; déguisés, chaque sexe était impossible à distinguer de l'autre.

- "Le caporal" ? s'interroge le Ministre.

- Le militaire félon qui a aidé l'Agent X à s'emparer du prototype avant que ce dernier ne le supprime, explique Montanes.

- Un complice infiltré de l'intérieur qu'on élimine après usage, pour effacer ses traces derrière soi..., décrivez-vous. Ce mode opératoire ne vous rappelle rien ? (vous scrutez les visages de l'assistance :) C'est le même schéma que pour le meurtre de Louis Dattaque : le complice infiltré était Nache, et il a été réduit au silence après.

- Comment peut-on être naïf à ce point ? se lamente Didier. Ils ne se doutaient pas du sort qui les attendait ?

- Une grosse somme d'argent leur avait été promise, sans doute. Somme qu'on n'avait aucune intention de leur donner.

- Un masque vénitien, ce n'est pas une preuve, vous coupe le Ministre. Avez-vous quelque chose de plus précis contre Mlle Zadilova ?

- Il n'a rien, se moque l'intéressée.


Si vous accusez la mercenaire d'être celle qui incarnait X lors du vol du prototype, c'est que vous avez un indice qui vous le prouve. Cet indice est normalement accompagné d'un nombre ; lisez le nombre de votre indice à l'envers et rendez-vous au paragraphe portant le numéro ainsi obtenu. Si votre indice portait le nombre 907, par exemple, vous devriez vous rendre au paragraphe 709 pour parler de cet indice.

Si vous arrivez à un paragraphe dont le sens ne forme pas une suite logique avec celui du présent paragraphe, c'est que la preuve que vous avez avancée n'est pas recevable ; elle ne permet pas d'étayer votre thèse. Auquel cas vous devrez vous rendre au 631.

Si vous n'avez pas de preuve chiffrée, rendez-vous au 461.