Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 710

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Lorsque vous ouvrez la porte flambant neuve de votre cabinet, vous sentez tout de suite que quelque chose cloche. Elle n'était pas verrouillée. Vous êtes pourtant certain d'avoir bien fermé à clef ce matin. Le cambrioleur n'aurait quand même pas osé revenir ? Le soleil s'est couché, la pénombre du crépuscule a envahi la pièce. Vous voulez allumer mais une voix féminine vous en dissuade :

- Refermez la porte et avancez doucement, Nils. Pas de geste brusque.

Vous distinguez quatre silhouettes se découpant dans l'ombre. Aux poings de trois d'entre elles des pistolets avec silencieux ! Autant ne pas les contrarier et faire ce qu'ils demandent. La plus longiligne des ombres s'avance alors vers vous : c'est Mlle Zadilova. Vous aviez reconnu sa voix enrouée. Elle porte la même tenue d'amazone que ce matin, mais elle s'est détaché les cheveux. Derrière elle, les trois hommes en noir qui vous menacent de leurs flingues sont sûrement de ses séides, peut-être étaient-ils à l'entrepôt 16 ce matin, mais leurs visages restent dans l'ombre. Vous avez révélé à Robert Bolet qu'elle travaillait pour un autre employeur que lui. Mais, si vous espériez l'arrêter, elle a facilement réussi à vous échapper. Et si vous comptiez vous lancer à sa recherche, peut-être n'auriez-vous pas commencé par regarder dans votre propre bureau ! Vous auriez pu la chercher longtemps, vous ne l'auriez pas trouvée !


Elle vous toise d'un regard tout sauf amical. Elle ne semble pas contente du tout.

- Alors, Nils, surpris de me trouver là ? Je vous avais dit que nous nous reverrions bientôt. Je ne suis pas une femme rancunière à la base, mais quand on essaie de me blouser, ça peut me rester longtemps en travers de la gorge. Ce matin, vous m'avez dénoncée à Bolet, j'ai failli être tuée. Vous n'aviez aucun intérêt à faire ça. Je pensais que vous valiez mieux que ça. Mieux qu'un minable mouchard... Vous êtes devenu dangereux pour moi. Je dois me débarrasser de vous. Comme je vous aime bien, Nils, je veux bien vous laisser une chance. Donnez-moi une bonne excuse pour ce que vous avez fait.


Inutile d'implorer le pitié ou le pardon de cette femme : elle ignore ce que c'est. Si vous répondez plutôt :

"Je voulais juste vous faire arrêter. Je ne pensais pas que ça dégénérerait en menaces entre vos hommes et le chauffeur de Bolet", rendez-vous au 214.

"J'aime quand les choses sont claires. Cette histoire est déjà assez compliquée, je ne voulais plus d'agents doubles. Je voulais savoir clairement pour qui vous bossiez", rendez-vous au 145.

"Vous n'aviez pas besoin de tromper Bolet. Est-ce que le fait d'être démasquée est un handicap pour vous ? Vous êtes quand même de taille à relever le défi, non ?" rendez-vous au 589.