Le coffre-fort a été ouvert sans effraction, vous indique le commissaire. D'après Laurent, seul Louis Dattaque en connaissait la combinaison et seuls ses plus proches collaborateurs en connaissaient l'existence. Deux hypothèses permettent alors d'expliquer l'absence d'effraction.

Dattaque a pu être contraint d'ouvrir le coffre sous la menace. Dans ce cas, cela voudrait dire que le but du criminel était dès le départ de s'emparer du contenu du coffre, donc qu'il en connaissait l'existence. Ce qui signifie qu'il en avait été informé par un proche collaborateur de Dattaque.

- Ou qu'il est un proche collaborateur de Dattaque, ajoute Cardoze en jetant un regard espiègle à Loyson.

Toutefois, ce cas de figure semble peu probable : le garde du corps qui était derrière la porte du bureau aurait entendu les menaces.

La deuxième hypothèse est que le tueur a commis son meurtre alors que Dattaque venait d'ouvrir le coffre. Il serait alors tombé par hasard sur le coffre ouvert et, opportuniste, se serait servi dedans.


Notez le mot-code "DECONT" dans votre Journal d'Enquête. S'il y est déjà noté, remplacez-le par le mot "PRIDEF". Si vous aviez déjà noté ce dernier, ne notez rien de plus. Vous vous tournez maintenant vers Cardoze. Lui demandez-vous :

S'il connaît les antécédents de Thomas Nache le garde du corps ? (rendez-vous au 310)

Les résultats de l'autopsie ? (rendez-vous au 130)