Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 728

728
En tant que garde du corps, Nache devait bien savoir si son patron se sentait menacé : il lui aurait alors demandé de renforcer sa vigilance, voire lui aurait fait part des menaces en question. Mais votre interlocuteur dit que tout était normal, Mr Dattaque se comportait comme d'habitude, sans craintes particulières récemment.

- Il s'est quand même enfermé dans son bureau hier soir, notez-vous. C'était courant, chez lui, de se claustrer de la sorte ?

- Plus ou moins, oui. Enfin… non, on ne peut pas dire non plus qu'il le faisait souvent.

- Il n'avait pas de craintes ces derniers temps mais vous a-t-il déjà dit, par le passé, s'il craignait pour sa vie ?

- Pas… pas spécialement non plus.

- Il avait des ennemis pourtant ?

- Oui, bien sûr. Comme tous les nababs importants.

- Quels ennemis, de type crapuleux, redoutaient-ils le plus ? Il vous l'a déjà dit ?

- Oui. Ce qu'il craignait le plus, c'était qu'on kidnappe ses enfants pour lui demander une rançon.

Ce qu'il vient de dire vous fait penser à quelque chose :

- Saviez-vous ce que contenait le coffre de votre patron ? Celui qui était dans son bureau et qui a été vidé. Contenait-il de l'argent ?

- Non. Pas que je sache, tout du moins. Le boss m'avait dit que dedans il y avait juste des papiers.

- Vous connaissiez donc l'existence de ce coffre caché ?

- Oui. Il... il l'a déjà ouvert devant moi.

Nache transpire beaucoup, vous trouvez. Vos questions l'ont mis très mal à l'aise.


Il est midi. Si vous avez examiné la scène du crime, rendez-vous au 380. Sinon, votre rendez-vous avec le commissaire vous attend. Vous donnez congé au garde du corps, sortez de l'entreprise et rejoignez le commissaire au restaurant, au 29.