L'espion chauve manque de s'étrangler quand il entend son nom. Le Ministre et les autres personnes dans la salle vous interrogent du regard, désireux de savoir ce qui vous rend si catégorique. Le crâne en sueur, l'accusé se défend avec indignation :
- Vous n'allez quand même pas tout me mettre sur le dos ! Vous m'avez déjà fait mettre en garde à vue une fois, avant de réaliser votre erreur, et vlan, vous recommencez ! Il y en a marre ! Je vous ai avoué tout ce que je savais, j'ai collaboré. M'accuser du meurtre de Louis est parfaitement grotesque ! J'ai un alibi : j'étais dans mon bureau avec des clients chinois ce soir-là. Je n'en suis sorti à aucun moment. Pas même pour aller aux toilettes ! Et pourtant j'avais envie...!
- Mon équipe a visionné toutes les bandes des caméras de surveillance, explique Montanes au Ministre. L'une de ces caméras donne sur le couloir du bureau de Bolet. Ce qu'elle a filmé a été visionné hier soir, et les images confirment les dires du Colonel : il n'est sorti de son bureau que lorsque Nache est venu le chercher. Il lui était impossible de commettre le crime.
Votre accusation s'effondre. Le commandant du contre-espionnage retrouve une certaine sérénité :
- Depuis le temps que je le traque, je savais tout de même bien que X existait ! Je vous l'avais dit : ce détective voulait juste se rendre intéressant.
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631.