Comme Ced connaît bien les gens du milieu des armes, vous lui montrez les photos que vous avez prises ce matin au siège de FBSA avec votre portable.
- Tu reconnais des gens là-dessus ?
- Le balafré. Je l'ai déjà vu. Bons sang, comment il s'appelle, déjà ?
- Anatole Sorche. C'est le chef de la sécurité de FBSA.
- Zork ! C'est ça, son vrai nom est Zork ! L'Abominable Zork. C'est un homme de main de la mafia.
- De la mafia ?
- Oui. Un gars dangereux. Essaie de l'éviter si tu peux. C'est un tueur sans état d'âme ! Et tu dis qu'il assure la sécu à FBSA, l'entreprise d'armement ?
- Étonnant, non ? Les ressources humaines ont manqué une partie de son CV ?
- Pas si étonnant que ça, au contraire, de trouver ce genre de loustic à FBSA.
- Vraiment ?
- Dans le milieu, tout le monde sait que FBSA est un repaire de trafiquants d'armes. Je ne sais pas si ça se fait dans le dos du PDG ou si c'est lui le grand chef, mais toute la production d'armes qui sort de leurs chaînes n'est pas déclarée à la vente. Des armes sont détournées pour être vendues en sous-main à la mafia russe. Tu vois, là, sur ta photo, ce gars qui rentre par la porte de derrière ? C'est Sergueï "Vodka" Popinski. Soi-disant un homme d'affaires russe ; en réalité un grand nom du trafic d'armes international. Je peux te dire, pour écumer tous les jours tous les sites web clandestins, qu'un paquet d'armes que tu peux y acheter provient des usines FBSA.
Votre indic vous a convaincu : l'entreprise concurrente de Dattaque Industries trempe dans de sales affaires. Notez le mot-code "ZORDEM" dans votre Journal d'Enquête. Ced vous jette alors un regard pénétrant, comme pour deviner le cheminement de vos pensées :
- Si tu veux aller enquêter à FBSA, aie bien un flingue sur toi. Et je pense moins à mon business qu'à ta sécurité, mon vieux.
Si vous n'avez pas de pistolet, il vous rappelle qu'il vous vend un Beretta chargeur 10 balles pour 70, fourni déchargé. La balle pour n'importe quel modèle est à 1 chez lui.
Vous l'interrogez sur l'entreprise Dattaque, mais il vous avoue ne pas savoir grand-chose sur elle ; il ne peut pas vous aider. C'est une entreprise "trop réglo" pour lui. Il ne voit pas qui pourrait avoir voulu la mort de Louis Dattaque, et n'a eu vent d'aucun bruit à ce sujet. Vous le remerciez et prenez congé. Vous quittez le cinéma en tâchant de ne pas écraser une figurine de Yoda.
Si, comme le craint Ced, vous désirez retourner au siège de FBSA, rendez-vous au
8.
Si ce n'était pas votre intention, d'autres actions se présentent à vous :
Vous pouvez revenir au siège de Dattaque pour voir si la police a retrouvé l'arme du crime, ou pour interroger certaines personnes ; rendez-vous au
623.
Si ce n'est déjà fait, vous pouvez aller voir Nache en garde à vue ; rendez-vous au
623 également vu que le commissariat se situe dans le même quartier.
Vous pouvez aussi vous rendre chez Didier Dattaque, au
174.