Le personnel de sécurité ne vous écoute pas et vous maintient au sol. Pendant ce temps, Mlle Zadilova a mis les bouts et a disparu.
Les invités qui étaient dans les jardins ont été rejoints par d'autres, sortis pour voir ce qu'il se passait, et ils se pressent tous autour de vous. L'ambassadeur apparaît alors, suivi de Didier Dattaque.
- Je savais, dès que j'ai vu cet homme, qu'il allait gâcher ma soirée ! se plaint de vous Sakadov auprès de l'héritier. Je ne saurais trop vous conseiller de vous séparer d'un tel hurluberlu.
Excédé par votre situation humiliante, vous sentez que vous allez perdre vos nerfs quand intervient un nouveau personnage.
C'est un homme d'allure quelque peu guindée dans son smoking classique. La quarantaine environ, il a les cheveux noirs gominés et des traits sévères. Il fronce les sourcils presque nerveusement, mais son regard n'en est que plus autoritaire. Sakadov se calme aussitôt en le voyant. L'homme sort sa carte de police et ordonne que les vigiles vous confient à ses soins, ce qu'ils font sur signe de leur ambassadeur. Certains des invités, qui s'avèrent des policiers en tenue civile, vous encadrent alors et vous entraînent vers la sortie.
Vous quittez l'ambassade ainsi, sous bonne garde. Dans la voiture qui vous emmène, vous expliquez à l'homme aux cheveux gominés qu'il doit à tout prix contacter le commissaire Cardoze qui lui dira qui vous êtes. Et vous pestez : si vous vous en preniez à cette femme, ce n'était pas pour rien ; il aurait dû vous laisser la poursuivre.
- Nul besoin d'appeler Cardoze, vous répond-il d'une voix glaciale. Je sais très bien qui vous êtes, Jacket. Et il était inutile d'espérer pouvoir rattraper Zadilova : elle était déjà loin quand je suis intervenu.
- Mais, comment savez-vous...? vous étranglez-vous de stupeur.
L'homme se présente alors : Commandant Cyprien Montanes, du contre-espionnage.
Rendez-vous au
333.