- Je vous en prie, ôtez votre bandeau. Nous sommes entre nous.
Delmas vous toise de son regard mauvais, l'il toujours aussi dévoré de tics. Il est entouré d'une demi-douzaine de sous-fifres.
- Mon plan était d'intercepter l'Agent X hier soir à l'ambassade avant qu'il ne transmette les plans à ses acheteurs, le groupe d'hommes dirigés par l'ambassadeur Sakadov. J'avais une escouade d'hommes de main avec moi mais, lorsque je les ai fait intervenir, ils ont été contrés par le personnel de sécurité et par des agents du contre-espionnage. Je suis d'humeur contrariée, vous pouvez l'imaginer.
- Pourquoi avez-vous envoyé vos sbires à l'assaut ? Vous aviez identifié ou localisé X ?
- En quelque sorte. J'avais un agent à moi infiltré parmi les acheteurs, et il m'a envoyé le signal convenu. C'est de la faute de ce satané Montanes !
- Vous connaissez le commandant ?
- Oh que oui. Un sacré renard, redoutable dans son genre. Il sait si bien nager dans les eaux troubles de l'espionnage que je me suis toujours demandé s'il n'était pas lui-même un agent double. Je m'en méfie comme de la peste.
Son regard s'est perdu un instant dans le lointain. Il revient à vous :
- Dites-moi : les autorités ont-elles un suspect ?
Si vous avez le mot-code ASCONF
souligné, rendez-vous au
888.
À défaut, si vous avez pris des photos hier soir à l'ambassade et souhaitez en parler à Lord, faites-le au
827.
Sinon, rendez-vous au
840.