"Lord" est absolument ulcéré par votre revirement :
- Alors comme ça, petit vermisseau, tu penses qu'on peut revenir sur la parole donnée à Nelson Delmas ? Tu crois que tu peux jouer au plus malin ? Qu'est-ce que tu crois pouvoir faire ? Prévenir la police ? Ta parole de petit détective minable n'a aucun poids face à la mienne. Je te tuerais sur place là maintenant, de mes mains, si je ne craignais pas que ton sang ne tachât mon intérieur ! Ce soir c'est l'opération la plus capitale de ma carrière d'espion ; je n'ai pas de temps et d'énergie à perdre avec un cloporte ! Va-t'en, je ne veux plus jamais te voir ! Si ce soir j'échoue, sois sûr que je te ferai payer.
Le ton menaçant est sans équivoque. Vous savez certaines choses compromettantes sur Delmas et il vous laisse partir sans essayer de vous tuer, vous avez de la chance. Vous n'avez pas été très prudent de le braver comme vous l'avez fait. Heureusement, il semble persuadé que vous tiendrez votre langue. Remplacez le mot-code TAULOR par le mot "COLILO" dans votre Journal d'Enquête.
Les brutes de son service de sécurité vous raccompagnent jusque dans le hall d'entrée, sans vous faire le moindre mal. Vous regagnez votre voiture et quittez le quartier industriel via une suite de rues peu animées. Pendant le trajet, vous repensez tout ce que vous a dit Delmas. En lui signifiant droit dans les yeux que vous ne comptiez pas traiter avec un criminel dans son genre, vous avez soulagé votre conscience, mais n'avez-vous pas été un peu trop téméraire ? Vous vous êtes fait un ennemi mortel, pour qui vous allez désormais représenter un danger. Si le meurtre de Louis Dattaque a bien été commis pour un mobile d'espionnage, comme il l'affirme, vous devrez le tenir à l'il.
Si vous allez sans attendre raconter à la police ce que vous savez de lui, rendez-vous au commissariat (+1 trajet de voiture dans votre Journal d'Enquête) au
299.
Si vous gardez cela pour vous pour le moment, regagnez votre cabinet au
150.