Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 825

825
- Il nous reste une chance ! dites-vous à Cardoze en sortant du bâtiment. Conduisez-nous à mon cabinet.

Intrigué, il s'exécute, et vous voilà peu de temps après devant votre immeuble. Vous lui montrez alors une berline noire stationnée non loin.

- J'ai vu ce matin, en partant, qu'il était toujours là.

- Qui est-ce ?

- Un espion à la solde de Lord, chargé de me surveiller, j'imagine. Bref, quelqu'un qui partage les activités peu recommandables de notre homme d'affaires véreux.

- Et qui saura peut-être où est son chef. Bien vu, Jacket !

L'homme était en train de jouer à un jeu sur son smartphone ; il est terrifié quand vous tapez à sa vitre. La carte de police que lui présente le commissaire le dissuade de démarrer.

- Où est Lord ? demandez-vous sur un ton guère amène.

- Je... je ne vois pas de quoi vous voulez parler...

- Il est en danger de mort ! expliquez-vous. L'Agent X projette de le supprimer cet après-midi ! Je dois le voir sur le champ !

- Mais je...

- Pas le temps de tergiverser ! C'est une question de minutes !

Il s'empresse de vous donner une adresse.

- Le plus simple, ce serait que je le prévienne par téléphone, non ? commence-t-il à se dire.

Cardoze le met en état d'arrestation sur le champ et lui passe les menottes. L'homme de main enrage de s'être fait berner de la sorte.

- L'un de mes inspecteurs va vous conduire à votre hôtel pour ce soir, lui annonce le commissaire, ironique. (puis, à vous :) Nous, nous y allons. Il n'y a pas de temps à perdre !

Il démarre sur les chapeaux de roue. Direction le quartier portuaire.


L'adresse correspond à un grand entrepôt, situé au bord du fleuve, à l'écart des autres hangars. Trois berlines noires du même type sont garées devant. Elles viennent d'arriver, vous avez de la chance. En impeccable costume-cravate noir, Delmas en est sorti, et avec lui une dizaine d'hommes de main armés de pistolets-mitrailleurs.

- Ils sont toute une escouade, mazette ! s'exclame Cardoze. Ils partent à la guerre ou quoi ?

- Oh, regardez qui est avec eux !

Un dernier passager est descendu de voiture. À votre grande surprise il s'agit de... Robert Bolet !

- Qu'est-ce qu'il fabrique ici, celui-là ? s'estomaque le commissaire. Il disait être prêt à témoigner contre Delmas. Et la première chose qu'il fait sitôt libre c'est de se promener avec lui ? Ça ne tient pas debout !

- Lord son employeur ne lui a peut-être pas laissé le choix. Chez les espions, on ne doit pas pouvoir retourner sa veste aussi facilement, sans en payer les conséquences.

- En tous cas, vous avez eu du nez, Jacket. Nous sommes au bon endroit, au bon moment, on dirait bien. (sur un ton moins enthousiaste, il ajoute :) Mais nous sommes livrés à nous-mêmes...

Vous vous êtes garés à une distance raisonnable des berlines. Votre voiture est banalisée. Vous êtes donc parfaitement planqués pour observer la scène. Ce que fait Cardoze qui a sorti ses jumelles. Lord, le Colonel et leurs hommes se dirigent vers l'entrepôt.

- Mais que sont-ils venus faire ici ? s'étonne votre allié qui vous décrit ce qu'il se passe, même si vous le distinguez assez bien. On dirait qu'ils préparent une attaque ! Ils se postent à côté d'une porte, comme s'ils s'apprêtaient à entrer en force. Ah, non, attendez, Delmas prend son téléphone portable. Il appelle quelqu'un.

Peu de temps après, un homme vêtu de noir ouvre la porte. Il échange quelques mots avec Lord, puis il fait entrer tout ce beau monde à l'intérieur.

- Oh, vous avez vu, Jacket ? C'est un ninja qui leur a ouvert !

- Un homme tout de noir vêtu, plus exactement. C'est lui que Lord a appelé.

- Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais ça sent le roussi, cette histoire ! Je sens qu'il va y avoir du grabuge. Je ferais mieux d'appeler du renfort. Il faut que Montanes rapplique nous aider.

- Vous ne voulez pas intervenir maintenant ?

- Je ne suis pas suicidaire ! Vous avez vu le nombre qu'ils sont et les armes qu'ils ont ? Vous croyez que nous sommes de taille ? Et puis à l'intérieur, il y a certainement d'autres hommes armés. Croyez-en mon flair : il y a un règlement de comptes qui se prépare. Aller là-bas est la meilleure façon de finir avec un pruneau dans le ventre !


Si vous laissez Cardoze à ses peurs et décidez de vous introduire dans l'entrepôt pour voir ce qu'il va se passer, rendez-vous au 154.

Si vous vous rangez à la sagesse de votre aîné et restez avec lui à attendre la suite des événements, rendez-vous au 94.