Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

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- Mes preuves, les voici.

Vous sortez votre smartphone pour en montrer les photos. L'un des adjoints de Montanes vous le branche sur son ordinateur pour envoyer les photos sur le grand écran ; ils disposent de toute la technologie pour cela. Vous voyez dans quoi passent vos impôts. Vous racontez la réunion à laquelle vous avez clandestinement assisté. Les participants sont les acheteurs des plans volés à Dattaque Industries. Parmi eux, Robert Bolet. L'assistance vous regarde avec admiration pour avoir réussi à vous aventurer si loin dans la gueule du loup et en être ressorti en vie. Montanes n'entend pas se faire voler la vedette :

- En quoi cela prouverait qu'il serait l'Agent X ? fait-il avec condescendance. Cela prouve qu'il est un traître à la solde de Sakadov, et donc pas X, justement.

- Dans la vidéo que vous avez prise, l'ambassadeur dit très clairement "Buchanan avait vu juste". Or, la théorie dudit Buchanan, l'un des acheteurs, était que l'Agent X était l'un d'entre eux.

- Très bien, admettons. Mais il n'y avait pas que Bolet à cette réunion !

- Vous avez dit que d'après vous X était lié à Dattaque Industries ou à FBSA. Or, qui d'autre parmi ces comploteurs est dans ce cas ?

Tous les regards sont tournés vers le commandant du contre-espionnage. Perdu dans ses pensées, il tente de trouver une faille dans votre théorie, mais il est bien forcé de concéder :

- Il faudrait vérifier l'identité de chaque acheteur, mais vous avez sans doute levé un lièvre, Jacket ! Il se pourrait bien qu'on tienne notre homme, cette fois ! Finalement, votre présence au bal n'était peut-être pas si inutile.

Les subordonnés de Montanes vous regardent non sans admiration. Cela ne doit pas être tous les jours que leur chef reconnaît qu'un autre enquêteur a raison. Cardoze semble content lui aussi de votre démonstration. Notez le mot-code "ASCONF" dans votre Journal d'Enquête.


Montanes veut que le commissaire envoie immédiatement ses hommes arrêter l'ex directeur adjoint. Mais Cardoze fait vite déchanter l'assistance : depuis hier il a mis sous surveillance les principaux suspects de cette affaire, et ses policiers ont perdu toute trace de Robert Bolet depuis le bal hier soir. Il n'est pas rentré chez lui, et n'a pas mis les pieds au siège de l'entreprise. Même sa secrétaire ignore où il peut être. Il était censé être à son bureau ce matin, mais il n'y est pas paru et ne lui a donné aucune nouvelle. Elle ne s'en est pas étonnée : c'est souvent qu'il ne lui dit rien de ses lieux de déplacement. Montanes peste :

- Cela prouve que Jacket a vu juste : l'homme n'a pas osé se remontrer depuis que je l'ai poursuivi hier. Il se sait traqué. Il doit se cacher, ou bien doit déjà penser à fuir le pays. Il faut absolument mettre la main sur lui avant ! Si seulement on savait où il peut être !


Si vous savez où est le Colonel, rendez-vous au 665. Sinon, l'Agent X vous a sans doute filé entre les doigts ; il ne reste plus qu'à espérer que la police nationale va réussir à le prendre dans ses filets. Montanes vous ordonne de ne pas dire un mot sur la suspicion qui pèse sur Bolet, à quiconque, pas même à votre employeur. Rendez-vous alors au 886.