Paragraphe 835
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Repoussant le bras de la belle créature, vous la laissez sur le canapé et, encore nu, vous vous levez pour gagner votre bureau. Vous y trouvez la mallette blindée, que vous essayez d'ouvrir. Peine perdue : Mlle Zadilova l'a verrouillée. Il vous faut la combinaison pour en décadenasser les serrures. Et impossible de les forcer sans faire un boucan d'enfer qui réveillerait la tueuse à coup sûr.
Hélas pour vous, réveillée, elle l'est déjà. Vous ne l'avez pas entendue, mais elle s'est glissée derrière vous à pas de loup. D'un coup de kriss bien ajusté, elle vous tranche la gorge, net. Être curieux était un trop gros risque quand on a une personne aussi dangereuse sous son toit.
Mlle Zadilova soupire, triste :
- On ne peut décidément pas faire confiance aux hommes...