Votre source de lumière est faible, mais elle vous permet d'examiner le nom des livres sur les étagères (pour la plupart écrits en cyrillique) et le contenu des tiroirs. Les deux bureaux de la pièce ne contiennent absolument rien d'intéressant. Une autre porte permet de quitter la bibliothèque, dans le mur droite en entrant. Elle doit communiquer avec la pièce précédente. Alors que vous voulez vérifier si elle est verrouillée elle aussi, un cliquetis vous glace soudain le sang. La poignée de la porte ! Quelqu'un entre ! Ni une ni deux, vous plongez derrière un canapé tandis que la porte s'ouvre.
Vous vous retenez de respirer. Il ne faudrait pas qu'un membre de la sécurité vous attrape en train de fouiner ou vous ne donnez pas cher de votre peau de simple détective sans relations haut placées. Pourtant, vous doutez que le nouvel arrivant soit un vigile car il a refermé la porte sans prendre la peine d'allumer. Il tient à rester dans la pénombre. Le silence est tel que vous entendez le bruissement feutré de ses pas sur la moquette. Votre cur bat à tout rompre. Qui est ce mystérieux personnage ? Vous osez jeter un il au coin du sofa pour voir son visage. Vous recevez alors une brusque pulvérisation de gaz chloroforme en pleine face. Vous perdez connaissance tandis qu'un rire sardonique résonne à vos oreilles.
Si vous avez une invitation portant des marques de CIGARE, si vous avez parlé avec Nelson Delmas lors du bal, et si vous avez aussi le mot-code ABUXER, rendez-vous au
804.
Si vous ne remplissez pas ces trois conditions, mais avez le mot ZADENF, rendez-vous au
586.
Dans les autres cas, rendez-vous au
13.