- Au cas où vous l'ignoreriez, hier soir, l'Agent X a transmis les plans volés à ses acheteurs. Je suis d'humeur contrariée, vous pouvez l'imaginer. Dites-moi : les autorités ont-elles un suspect ?
- Non, aucun.
- Un début de piste ?
- Non. Mais on dit que X pourrait tenter de voler un prototype militaire qui irait de pair avec les plans. Ce qui laisse une dernière chance de le coincer, lors du transfert de l'objet en question.
- Le prototype MB409201... J'y pensais. J'avais déjà pris mes dispositions pour demain.
- Pour demain ?
- Oui. C'est demain matin qu'aura lieu le transfert à l'État-major dont vous parliez. Vous ne saviez pas ? Qui vous a parlé du prototype au commissariat ?
- Un dénommé Montanes.
- Ah, ce cher Cyprien ! Je le connais bien. Pas étonnant qu'il ne vous ait rien dit pour demain matin. C'est un grand cachottier. Il est redoutable dans son genre. Il sait si bien nager dans les eaux troubles de l'espionnage que je me suis toujours demandé s'il n'était pas lui-même un agent double. Je m'en méfie comme de la peste. Il est étonnant qu'il n'ait pas fait modifier le trajet du convoi du prototype.
- Vous connaissez la route qu'il va emprunter ?
- Évidemment.
Je suis Lord, ne l'oubliez pas.
- Qu'allez-vous faire ?
- Rien qui ne vous concerne pour l'instant. Je reprendrai contact avec vous ultérieurement. Mes hommes vont vous reconduire.
Lord met fin à l'entretien et vous l'entendez s'éloigner. On vous ramène au commissariat en camionnette comme vous en êtes venu ; vos ravisseurs ont déjà tourné à l'angle de la rue lorsque vous enlevez le bandeau sur vos yeux. Notez le mot-code "VOLPRO" dans votre Journal d'Enquête.
Si vous racontez à Cardoze ce qu'il vient de vous arriver, rendez-vous au
828.
Sinon, si vous avez loué un smoking hier, vous devez le rapporter, au
475.
Si vous n'avez pas loué de smoking, la matinée touche à sa fin, rendez-vous au
403.