Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 845

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Vos geôliers, lors de leur fouille, n'ont pas fait attention à votre trousseau de clefs. Sans doute pensaient-ils qu'il s'agissait des clefs de votre appartement. Ils vont regretter cette négligence, d'autant plus que, sûrs de leur fait, ils n'ont pas posté de gardien pour vous surveiller. Le plus silencieusement possible, vous crochetez la serrure à l'aide de la clef passe-partout achetée à Ced. C'est une serrure de modèle standard, vous en venez à bout aisément. Vous voilà libre !

Mais vos ennuis sont loin d'être terminés. Vous devez encore vous enfuir de ce bâtiment. Vous reverrouillez la porte du débarras pour ne pas laisser d'indice visible de votre évasion. Vous rappelant par quels couloirs on vous a amené ici, vous refaites le chemin en sens inverse et regagnez la salle du tapis roulant. Par chance, vous n'avez croisé personne ; les malfrats vous ont complètement abandonné. Vous revenez dans la remise par où vous vous êtes introduit dans ce sous-sol, escaladez les caisses et vous faufilez dehors par le soupirail.

La cour est déserte, mais vous vous cachez derrière un buisson le temps de juger la situation. Vous devez trouver un moyen de sortir du complexe au plus vite. Vous croisez les doigts pour que personne ne vienne vérifier que vous êtes toujours enfermé dans le débarras. Si l'alerte était donnée maintenant, on vous trouverait vite, là où vous êtes. Vos ennemis ont gardé votre casquette et votre sacoche : il serait cette fois trop risqué de vouloir ressortir par l'entrée principale en vous faisant encore passer pour un employé de maintenance. De toutes manières, le service de sécurité a dû être averti qu'un imposteur avait réussi à s'introduire dans le bâtiment.

De l'autre côté de la cour, un portail de haute taille permet l'entrée des véhicules dans la cour. Le terrain est à découvert, mais c'est la seule issue en vue. Elle est actuellement fermée, aussi devez-vous patienter dans votre cachette. Devoir attendre ainsi fait monter votre nervosité. Heureusement, vous apercevez finalement un camion qui s'apprête à sortir du complexe. Le portail s'ouvre de façon automatique, en coulissant de côté. Il ne faut pas laisser passer l'occasion. Vous attendez que le véhicule commence à franchir le portail pour vous élancer dans la cour. Vous piquez un sprint en direction de l'entrée, avant que le battant ne se soit refermé. Des vigiles vous voient passer sous leur nez sans comprendre ce qui arrive.

Au moment où le portail va être complètement clos, vous plongez dans l'espace ouvert et parvenez à le franchir de justesse ! Vous effectuez un roulé-boulé peu gracieux sur le trottoir, vous vous relevez et vous détalez sans demander votre reste. Vous avez été vu en train de courir à travers la cour ; l'homme au tic à l'œil droit risque d'en être averti. Mieux vaut ne pas moisir ici avant qu'on ne se lance à votre poursuite. Vous courez à en perdre haleine jusqu'à votre 106 et démarrez en trombe. Cinq minutes plus tard, vous avez quitté le quartier industriel. Vous êtes tiré d'affaire. Espérons que les renseignements glanés en valaient la peine.


Après avoir fait un arrêt pour remettre votre imper et votre feutre qui vous seyent tant, vers quelle destination vous dirigez-vous ?

Le commissariat, pour prévenir Cardoze de ce qui vous est arrivé ? (rendez-vous au 88)

Votre cabinet, pour rentrer chez vous ? (rendez-vous au 77)