Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 855

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Le building Dattaque grouille de policiers, la plupart en civil. Ils cherchent dans les sous-sols, dans les locaux poubelles, dans les faux plafonds, mais aussi dans les rues alentours et dans les conduits d'égouts. L'activité du site en est paralysée : comment les employés, déjà choqués par la mort violente de leur patron, pourraient-ils travailler efficacement, sans cesse dérangés par les fouilles zélées des hommes de Cardoze ? Désormais embauché par l'entreprise, vous mettez un point d'honneur à ne pas importuner vos "collègues".

L'arme du crime doit être un pistolet automatique, sans doute encore avec le silencieux. Ce n'est pas sûr que l'assassin l'ait laissée sur place. Mais, s'il était bien muni d'un badge de sécurité, il ne pouvait pas la garder avec lui pour être en mesure de franchir le portique de sécurité de l'entrée. Trouver cette arme serait une avancée dans l'enquête car cela permettrait de mieux connaître le parcours emprunté par le meurtrier. Seul souci : il faudrait que vous connaissiez ce parcours pour avoir une chance de trouver l'arme. Le serpent se mord la queue. Ainsi, ne pouvant pas deviner vers où diriger vos recherches, vous concentrez vos efforts sur le rez-de-chaussée. En vain.


Éreinté, vous suspendez vos investigations vers 17h. Si vous le désirez, vous pouvez prendre un café à la machine, pour 1€ en menue monnaie. Alors que, jusqu'à maintenant, il y avait eu peu d'allées et venues dans les couloirs à l'exception des policiers, vous percevez un début d'agitation. À quelques couloirs de là, c'est la relève des agents de sécurité. Compte tenu des événements de la nuit dernière, la garde sera doublée ce soir, et viendront s'y ajouter des policiers en faction. Des précautions sans doute un peu inutiles désormais.

Les agents de sécurité affectés aux caméras de vidéosurveillance ne sont pas les mêmes que la nuit dernière. Rien ne sert de les interroger. En revanche, le vigile au guichet d'entrée, un jeune gaillard de même pas trente ans, potelé et insomniaque chronique, a tenu à revenir ce soir. Vous profitez du laps de temps qu'il reste avant qu'il ne prenne son poste pour le questionner. Vous voulez avoir sa version des faits. Visiblement, vous le rendez très nerveux. Il se contente de dire qu'il n'a absolument rien remarqué d'anormal lorsqu'il était de garde hier. Quand Nache est descendu, vers 23h, chercher de l'aide pour enfoncer la porte du bureau, lui est resté à son poste, car il fallait quelqu'un pour empêcher quiconque d'entrer.

- Il paraît que le veilleur de nuit a vu une ombre passer par la fenêtre du bureau, indiquez-vous. Il vous en a parlé hier soir ?

- Non. Je l'ai entendu évoquer cet événement lorsque nous avons effectué nos dépositions ce matin. Je n'ai rien remarqué de spécial, pour ma part.


Si vous avez interrogé le veilleur de nuit ce matin, rendez-vous au 816. Sinon, comme le soir est arrivé et que vos recherches n'ont rien donné, il est temps de quitter le building Dattaque et de rentrer ; rendez-vous au 77.