Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 856

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Votre taxi met cinq minutes pour arriver en bas de votre immeuble. Un temps tout à fait honorable, mais vu les circonstances, chaque minute vous paraît une éternité. Vous avez pu éventuellement passer ce temps d'attente au distributeur de billets, pour retirer tout ce qu'il vous reste sur votre compte. Sitôt à l'intérieur, vous annoncez la couleur au chauffeur : double tarif s'il vous conduit au commissariat en un quart d'heure.

- C'est comme si c'était fait, m'sieur ! déclare-t-il joyeusement. Kakou le Voyou vous emmène où vous voulez !

Sur un retentissant "Hell yeah !", il démarre au quart de tour. Il a tout l'air d'un bon vivant, aux allures de vieux hard-rockeur sur le retour. Un CD de speed-metal dans les enceintes, il viole toutes les règles du code de la route à fond les ballons, sauf dans la rue du commissariat, où il adopte sur le champ une conduite modèle. Il n'a mis que dix minutes ! Vous avez de la chance : Montanes n'est pas encore parti. Il vous attendait à côté de sa voiture de fonction banalisée.

- Ah, vous voilà, Jacket ! Montez tout de suite. Nous partons.

- Hey ! Faut me payer ma course ! proteste Kakou qui ne vous a pas lâché d'une semelle. C'est 25€ !


Si vous avez l'argent, payez-le sans attendre et rendez-vous au 400.

Si vous n'avez pas la menue monnaie suffisante, vous demandez au commissaire Cardoze qui était sur le perron de vous dépanner ; vous le rembourserez plus tard (pendant qu'il règle le taximan, allez au 400).