Ce reporter, c'est une chance, vous le réalisez immédiatement. Vous sautez sur l'occasion :
- Vous avez une voiture ? lui demandez-vous à brûle-pourpoint.
- Euh... oui, bafouille-t-il, étonné.
- Si vous m'emmenez tout de suite au commissariat, je vous donnerais votre meilleur scoop sur l'affaire !
- Vous vous fichez de moi ?
- Pas du tout ! Je vous dois bien ça. Mais dépêchez-vous de vous décider, il y a urgence !
Duhamel semble hésiter, mais il finit par accepter, certain de tenir en vous une source fiable pour son article. Il vous invite à monter dans sa petite Fiat et il démarre au quart de tour.
Sa conduite à la limite de la légalité vous fait arriver à destination en moins de vingt minutes. Vous avez de la chance : Montanes n'est pas encore parti. Il vous attendait à côté de sa voiture de fonction banalisée.
- Nous y sommes ! annonce le journaliste. Je veux mon scoop.
- Attendez-moi là, je reviens dans une minute.
- Eh !
Vous accourez auprès du contre-espion.
- Ah, vous voilà, Jacket ! soupire Montanes. Montez tout de suite. Nous partons. (puis, jetant un il acéré vers Duhamel :) C'est qui, ce type qui vous a amené ici ?
- Un journaliste.
- Vous avez parlé de l'opération de ce matin à la presse ?!
- Non, mais il me fallait un transport rapide. Je lui ai promis un scoop en échange.
- Je désapprouve ces méthodes. Et je ne peux pas me permettre qu'un bobardier suive une opération classée top secret.
Le commandant donne ses ordres pour que Duhamel soit retenu au commissariat le reste de la matinée. Il voulait du scoop, il sera ainsi aux premières loges.
Soulignez le mot-code AMJOUR et rendez-vous au
400.