Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 5

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Vous êtes le premier détenu de la journée appelé à l'infirmerie. Ce qui a le don d'agacer votre compagnon de cellule, qui demande au gardien venu vous chercher quand il pourra y passer lui aussi.

- Tu ne peux pas te passer de présence féminine, ma parole ! lui lancez-vous. (comme il ne paraît pas goûter votre pique amicale, vous le rassérénez :) T'inquiète pas, je me sens bien, et ces examens me fatiguent. Je vais abréger.



Mlle Varga veut voir comment évoluent vos blessures ; elle n'a pas pu hier, en raison du meurtre dans la cour.

- Vous récupérez très bien, Mr Exxel, diagnostique-t-elle. Mais je vous conseille de vous ménager. De mieux vous reposer, même.

- Vous me signez un bon d'admission en thalasso, alors ?

Votre boutade la fait rire aux éclats.

- C'est vrai, je l'oublie, le lieu n'est guère propice aux convalescences… (elle se rembrunit :) Je revois encore le visage de ce pauvre homme, hier…

- Je suis étonné qu'une simple infirmière ait eu à s'occuper d'un cadavre…

- Le docteur n'était pas là. J'ai dû gérer, en attendant l'arrivée du légiste. Mais bon, la cause de la mort ne faisait que peu de doutes. Un vulgaire coup de couteau…

- On sait qui a planté ce pauvre gars ?

- D'habitude, c'est plutôt vous, les détenus, qui connaissez la réponse à ce genre de question, non ?

- Même si j'étais au courant, je peux poser la question, histoire de savoir si les autorités sont sur la trace du coupable. Pour lui dire de se méfier, par exemple.

- Vous êtes un drôle de taulard, Gary ! On dirait plutôt que vous menez l'enquête dans le but de venger votre camarade…

- Qui sait… Vous avez trouvé des indices en examinant le corps ?

- Non. Il avait juste une sorte de paille de fer dans un œil. J'ai pu lui enlever avec ceci. (elle sort une sorte de stylo de sa trousse :) C'est un aimant oculaire. Mais Mr Canaguerr m'a dit que c'était parce que le défunt travaillait sur un chantier avec l'équipe de ménage. Après, il y aura peut-être une autopsie. Mais ça ne me concerne plus. Et je préfère autant. Mon métier c'est de soigner. Ce genre d'événement a tendance à me bouleverser.



En partant, vous croisez Beati, qui a obtenu gain de cause : il n'aura pas attendu avant de passer sous l'œil expert de Mlle Varga. Les scarifications qu'il s'est infligées afin de ne pas perdre ce privilège ne sont pas le symptôme de pulsions suicidaires, plutôt d'un manque affectif, vous diriez.



Rendez-vous au 123.