Furieux de votre réponse, Rax se jette sur vous ! Mais la bagarre tourne court quand, soudain, une sorte de glissement feutré résonne dans tout le bâtiment : ce sont les portes automatiques qui se rouvrent. Vous ne réalisez tous deux ce qu'il se passe vraiment que lorsque des bruits de bottes se font plus pressants.
- Vingt-deux, v'là la rousse ! Cassons-nous !
Il veut s'enfuir, mais il n'en a pas le temps. Des soldats d'élite de la garde nationale sont déjà là et, leurs canons braqués sur vous, vous ordonnent à tous les deux de vous étendre contre le sol. Ils vous y aident, sans ménagements.
Ils finissent par investir tout le pénitencier. Lourdement armés et protégés derrière leurs boucliers et leur kevlar, ils n'ont aucun mal à mater les mutins. Ceux qui cherchent la bagarre finissent tasés vite fait. Un à un, tous les détenus sont plaqués face contre terre et menottés. Cette première phase terminée, les secours peuvent évacuer les blessés les plus graves et enlever les quelques morts.
En fin de soirée, quand l'ordre est revenu à la Centrale, Canaguerr et ses hommes reprennent possession des lieux. Vous avez été autorisé à regagner votre cellule. Les blessures les plus légères sont soignées au cas par cas. Vous entendez le gardien chef se vanter que le retour au calme s'est opéré rapidement, que personne d'extérieur n'aura eu vent de l'émeute ; sans doute faudra-t-il écarter quelque journaliste trop curieux si besoin est.
Les prisonniers sont privés de douches. Les plateaux-repas sont servis directement dans les cellules.
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965.
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430.