Un gardien vient vous chercher pour vous conduire à l'infirmerie, pour votre "visite de contrôle". Étrange, Mlle Varga ne vous avait-elle pas dit qu'elle ne comptait plus vous suivre ? Pourtant, il ne s'agit pas d'un piège ; c'est bien elle qui vous reçoit et commence à vous ausculter. Comme elle prend soin de ne jamais croiser votre regard, vous en déduisez que tout cela n'est pas sans lien avec les événements d'hier. Notamment le fait que vous l'ayez sauvée d'un triste sort.
- Je pensais, après ce qui s'est passé, que vous vous mettriez en arrêt maladie, faites-vous remarquer.
- Je le pensais aussi, mais j'ai été secourue par un preux chevalier
- Physiquement, oui. Mais psychologiquement, personne ne vous en aurait voulu de vous faire remplacer
- Je suis plus forte que vous ne le croyez.
Comme elle enlève vivement son stéthoscope, vous réalisez qu'elle n'a pas vraiment écouté votre rythme cardiaque. Cette visite n'était qu'un prétexte pour vous revoir.
- Vous disiez que je n'avais plus besoin de vos services, la titillez-vous.
- Je
je craignais que l'émeute n'ait réveillé vos blessures
- J'ai été examiné hier par le médecin.
- On n'est jamais trop prudent.
Au-delà de ses joues empourprées, vous trouvez ses traits beaucoup plus doux, moins glaciaux qu'à votre première rencontre.
- Merci de ne rien avoir dit sur ma présence dans cette aile hier. Je risquais le mitard.
- C'est moi qui ai une dette envers vous. Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance
- Il ne faut jamais dire ça à un détenu ! Ils ont généralement des idées
!
Comme elle avait sa main sur votre torse, vous la prenez dans la vôtre. Avec un sourire charmé, elle la dégage et vous maintient à distance à l'aide d'un doigt faussement grondeur.
- Pas question avec un détenu ! vous défend-elle. Vous avez vu hier de quoi ils sont capables !
- Je vous imaginais pourtant bien avec un mauvais garçon, que vous auriez ramené dans le droit chemin
Elle s'est figée, comme mise sur pause, en proie à des pensées contradictoires ou, du moins, à une vive réflexion.
- Quand
quand on côtoie le mal quotidiennement, on aspire plutôt à un amour
sans risque de perdre trop vite l'être aimé.
- Quel cur romanesque ! Et si je sortais bientôt ? Vous voudriez bien prendre un verre ?
- Pourquoi pas, alors ?
Si vous pensez que c'est le bon moment pour lui demander si elle pourrait être complice d'une évasion, rendez-vous au
176.
Si vous gardez cette question pour vous pour l'instant, et si vous disposez du mot-code AVDOJU, rendez-vous au
677.
Sinon, rendez-vous au
321.