Beati est assis sur le rebord de sa couchette. Il était à l'infirmerie quand le meurtre a été perpétré. Mlle Varga l'a vite renvoyé en cellule pour aller s'occuper de celui qu'elle ne croyait que blessé à ce moment-là. Votre coturne ne sait pas qui a pu s'en prendre à Sabino.
- Mais s'il s'agit d'un Arabe, en réponse à la dernière agression, ça va commencer à chauffer ! L'émeute n'est pas loin ! Si elle éclate, choisis bien ton camp, camarade !
- Et si je ne veux pas en choisir un ?
- Ha ha, tu risques d'avoir tout le monde contre toi !
Vous revenez sur la coupure qu'il s'est infligée afin de ne pas être privé d'infirmerie.
- Oh, ça ? plaisante-t-il en regardant les pansements sur ses poignets. Rien de bien méchant. J'ai juste été maladroit, hé hé
!
Ses plaies n'avaient rien à voir avec une quelconque gaucherie. Et vous avez la nette impression que son soi-disant mal de dos est bidon depuis le début. Agit-il ainsi pour draguer l'infirmière, la seule jolie femme approchable du pénitencier, ou est-ce dans un autre but ?
L'heure du repas arrive vite. L'ambiance est électrique au réfectoire. Les surveillants ont senti la tension et ont pris place aux quatre coins de la salle. Canaguerr se plante à l'entrée et annonce
Si vous avez le mot-code CONFAN, rendez-vous au
814.
À défaut, vous avez le mot COLMRA ? Rendez-vous au
562.
Sinon, rendez-vous au
796.