Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 166

166
peine votre allié et vous vous êtes-vous attablés que le directeur Duplessy fait taire toutes les conversations.

- Un surveillant a été agressé en fin d'après-midi, déclare-t-il avec gravité. Cet acte intolérable ne restera pas impuni. Les coupables ont d'ores et déjà tous été placés en confinement. Leurs peines seront alourdies et ils seront à jamais privés de leurs privilèges, s'ils en avaient.

Son intervention solennelle n'a que peu d'effet sur ses pensionnaires, dont certains se réjouissent ouvertement du sort qui a été fait à leur garde-chiourme. Ulcéré par ce climat, le directeur enchérit :

- Vous savez les règles de notre établissement. L'intégrité physique du personnel est sacrée. Vous jouissez d'un minimum de libertés, mais il ne tient qu'à vous de les perdre. Le gardien blessé sera remplacé par l'un de ses pairs en poste le week-end. Ce dernier va donc être obligé d'effectuer des heures supplémentaires. Ne vous attendez donc pas à un traitement de faveur les semaines qui viennent.

Un tonnerre de protestations s'élève de l'assemblée, vite matée par Canaguerr et ses hommes, d'une violence soudain plus prononcée. Comme si leur direction avait ouvert les vannes de leur ressentiment refoulé.



Le souper se déroule ensuite dans une atmosphère irréelle, où les braillements habituels ont laissé place à des chuchotements rancuniers. Ceux que vous adresse Sanchez sont plutôt empreints d'inquiétude :

- On est mal, Jacket. Ce soir, c'est le début du week-end, et normalement le dirlo est absent. Lammech sur la touche pour un moment, je serai tout seul pour vous protéger.

- Duplessy a peut-être un autre homme de confiance sous la main ?

- Je ne pense pas. Sinon, il l'aurait mis lui aussi dans la confidence.

- Il va peut-être rester, en arguant que la situation est exceptionnelle ?

- Ça risquerait justement d'éveiller les soupçons des espions de d'Armorim. Je suis d'avis qu'on stoppe tout maintenant, qu'en dites-vous ?

Vous regardez en direction de la table où mangent en silence vos braqueurs et les Italiens. Vous n'avez pas encore trouvé le moyen d'approcher les Estrada ; pour l'instant cette mission prend les allures d'une bérézina.



Si vous décidez d'abandonner là la piste des braqueurs, vous pouvez aller ensemble trouver Canaguerr au 115 et lui dire que vous êtes des agents infiltrés.

Vous avez, au contraire, envie de persévérer dans cette voie ?

Si vous avez le mot-code MIAVIN souligné, rendez-vous au 477.

Si vous possédez ce mot, mais non souligné, rendez-vous au 221.

À défaut, vous avez le mot AVDOJU ? Rendez-vous au 186.

Si vous avez plutôt le mot RATAVE, rendez-vous au 561.

Dans les autres cas, c'est au 773 que vous devez vous rendre.