Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 180

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Canaguerr vous envoie au mitard vous aussi. C'est sa règle en cas de bagarre ; protester n'y changera rien. Vous demeurez la nuit entière dans cette minuscule cellule confinée, sans la moindre ouverture. Le lendemain, on vous sert votre plateau-repas à midi et c'est votre seul contact avec l'extérieur. Étrangement, alors que vous étiez censé réintégrer votre cellule normale en début d'après-midi, personne ne vient vous chercher. Ils ne vous auraient pas oublié, tout de même ?

Pendant des heures, il vous semble percevoir quelques éclats de voix, mais votre cellule calfeutré ne vous laisse pas en entendre davantage. Ce n'est que le soir qu'un gardien vient vous voir, visiblement peu tranquille. Vous comprenez les bruits et son émoi lorsqu'il vous apprend que la Centrale a été, pendant tout l'après-midi, le théâtre d'une émeute raciale !

Ce que l'on était en droit de redouter après les incidents de ces derniers jours a fini par éclater. Plusieurs détenus seraient restés sur le carreau ou, tout au moins, emmenés à l'hôpital en soins intensifs. Ce seraient les Noirs qui auraient fini par prendre possession des lieux. Un groupe d'intervention de la garde nationale a dû être appelé afin de ramener l'ordre. Il a sévèrement réprimé les mutins.



Alors qu'on vous ramène à votre cellule, vous entendez Canaguerr se vanter à ses hommes que le retour au calme s'est opéré rapidement, que personne d'extérieur n'aura eu vent de l'émeute ; sans doute faudra-t-il écarter quelque journaliste trop curieux si besoin est.

Les prisonniers sont privés de douches. Les plateaux-repas sont servis directement dans les cellules.



Si vous avez le mot-code PREVEV souligné, effacez-en le soulignement. Si vous possédez le mot MIAVIN, rendez-vous au 708.

À défaut, si vous avez le mot AVDOJU, rendez-vous au 54.

Si vous ne détenez aucun de ces mots, rendez-vous au 430.