Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 211

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Au moment où les gardiens sonnent la fin de la promenade, votre oreille aguerrie entend un bruit de pas rapides derrière vous, qui vous alarme. Vous faites volte-face juste à temps pour éviter un coup de couteau ! L'un des détenus vous agresse, dans la ferme intention de vous ouvrir le ventre !

Vous faites quelques bonds de côté afin de jauger l'adversaire. C'est l'un des nouveaux, un petit jeune chétif qui vous rappelle furieusement le profil de Chino. C'est tout juste s'il ne pleure pas tellement il est stressé. Il n'en est pas moins mortel, surtout animé par une telle frénésie, entretenue par les acclamations de la foule qui s'est attroupée autour de vous. Inutile d'espérer fuir vers les surveillants. On veut que vous vous battiez !



Vous quittez rapidement votre veste : elle va vous servir à dévier les coups ennemis. Le garçon est motivé, mais heureusement peu aguerri à ce type de combat. Vous parez la plupart de ses attaques. Il parvient néanmoins, au terme d'une ruée imbécile, à vous entailler le bras, avant que vous ne lui envoyiez votre pied dans le flanc et le déséquilibriez. Noircissez l'une de vos cases Santé.

Le personnel pénitentiaire intervient ; ils s'interposent et maîtrisent votre jeune assaillant. Ils vous plaquent également au sol, avant de vous emmener tous les deux en quartier d'isolement, sans prendre la peine de soigner votre blessure.



Personne ne vient avant la tombée de la nuit, et l'heure du souper est déjà passée quand les sirènes de la maison d'arrêt se mettent à hurler ! Même dans votre recoin reculé, vous pouvez entendre le branle-bas de combat qui s'est emparé des couloirs. Ce n'est pas bon signe, vous commencez à craindre le pire.



Moins d'une heure après ce bruyant épisode, on vient vous chercher. Impossible de tirer quoi que ce soit des gardiens, qui vous escortent jusqu'au bureau du directeur, où vous attend… (rendez-vous au 900)