La salle où s'aligne la rangée d'antiques téléphones noirs à cadran est gardée par deux matons qui peuvent écouter tout ce qui se dit. Vous suspectez également la présence de mouchards, même si Duplessy ne le reconnaîtra jamais. Mais ce sont surtout les oreilles indiscrètes des autres détenus qui vous inquiètent le plus. Vous composez un numéro que vous connaissez par cur, celui de votre ami le commissaire Cardoze, qui continue de mener l'enquête à l'extérieur.
- Allô, papa, c'est toi ? commencez-vous.
- Allô, "Gary" ? vous répond Cardoze. Tout va bien ? L'idée de vous savoir là-bas ne me rend pas tranquille
- L'important c'est de
résoudre notre problème, papa, dites-vous selon le code convenu.
- Oui, coincer ce damné d'Armorim !
- Comment va-t-il ?
- Hélas très bien. Huttington ne m'en dit pas plus qu'il ne faut, mais il l'a placé sous surveillance rapprochée. A priori, pas trop de mouvement de son côté, sauf une chose : il va bientôt recevoir un ambassadeur, de je sais plus quel pays. Il veut lui vendre la liste, c'est sûr. Nous devons le mettre hors circuit au plus vite !
- Maman s'est remise du décès de sa collègue ?
- Le meurtre d'Anita
? Non, nous n'avons toujours aucune piste
Vous raccrochez pour aller au
127.