Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 269

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Piccolo vous a gardé une petite place à côté de lui. Vous l'en remerciez en vous y asseyant. Vos braqueurs sont à l'autre bout de la tablée, en train de discuter avec Lavagno.

- T'as l'air de beaucoup t'intéresser aux frères Estrada, j'ai remarqué, vous glisse Piccolo, sans lever les yeux de son assiette. Je serais curieux de savoir pourquoi.

- Je peux te parler franchement ? répondez-vous sans vous départir de votre sang-froid. J'ai su qu'eux aussi avaient rapidement rejoint l'équipe de ménage. Je me demande bien comment ils ont su attirer l'attention du chef de la mafia…

- Ils m'ont simplement payé pour obtenir ce privilège. Très cher.

- Ils sont si riches que ça ?

- Toutes les richesses ne sont pas forcément pécuniaires.

Un frisson imperceptible vous parcourt l'échine. Piccolo serait-il lui aussi intéressé par la liste volée dans le coffre de Verley ? Cela voudrait-il dire que vos braqueurs sauraient ce que vaut leur butin ? Qu'ils auraient laissé tomber d'Armorim pour négocier des conditions de vie correctes en prison ?

Non, cela ne tient pas : ils auraient obtenu davantage.

Et si, au contraire, les Estrada ne connaissaient pas la valeur de ce qu'ils ont volé ? Piccolo aurait senti le coup, et ils pourraient lui révéler où trouver le magot. Ce serait la catastrophe. Il faudrait que vous préveniez vos amis à l'extérieur afin qu'ils mettent la main dessus avant. Dans cette hypothèse, vous devez faire attention et rester en bons termes avec le vieil Italien le plus longtemps possible.

La bonne nouvelle, c'est que cela signifierait, dans tous les cas, que la liste est toujours en possession des braqueurs, quelque part dehors, et que vous avez une chance de prendre d'Armorim de vitesse.

En discutant encore un peu avec Piccolo, vous ne parvenez pas à lui faire dire ce qu'ils lui ont donné en échange de ses faveurs, mais vous apprenez pourquoi vous les avez souvent vus converser avec Lavagno : c'est ce dernier qui s'est chargé de superviser la transaction. Il faudra que vous tendiez l'oreille lors de leurs prochains entretiens.



L'après-midi, vous demeurez avec vos camarades de l'équipe de ménage. Les gardiens vous conduisent dans les mêmes salles qu'hier. Et un rituel identique s'y reproduit : on vous laisse à guetter, en compagnie de Beati et du revêche Novello, tandis que les autres s'affairent mystérieusement dans la pièce d'à côté. Pigno-Pignal, le maton auxiliaire de la mafia, laisse faire cet intrigant manège, sans savoir plus que vous, peut-être, ce qu'ils trafiquent exactement. Néanmoins, il passe régulièrement faire sa ronde d'inspection : il voit donc si vous suivez les instructions.



Si l'un ou l'autre des mots-codes AVDOJU ou MIAVIN figure sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 470. Sinon, au 378.