Paragraphe 271
271
Canaguerr vous intercepte dans le couloir et se met à aboyer :
- Eh, Exxel, j'aime pas trop les mecs qui réclament !
- De quoi parlez-vous, chef ?
- L'équipe de ménage est au complet, vu ? Ne cherche plus à y entrer ! T'as qu'à te trouver une autre activité !
Vous le trouvez bien véhément. C'est comme s'il n'appréciait pas votre demande. Pourtant, le personnel pénitentiaire aime bien, d'habitude, que les détenus exercent des activités ; cela les rend plus calmes, moins agités. Et rien dans le dossier fictif que Huttington a fourni à Duplessy ne laisse penser que vous poseriez un quelconque problème. Comme Canaguerr s'éloigne, vous vous interrogez encore sur ses motivations. L'équipe de ménage aurait été un bon moyen de parler avec les frères Estrada, c'est dommage. Vous ne souhaitez pas passer par Duplessy pour vous y faire admettre, cela éveillerait les soupçons envers vous. Vous vous contenterez de Beati. Pour le moment.
Vous croisez alors dans le couloir un détenu qui pousse devant lui un chariot plein de livres et de magazines. Le bibliothécaire, certainement. Il s'agit d'un Maghrébin âgé, à en juger ses cheveux et sa barbe grisonnants. De relativement grande taille, il vous regarde étrangement.
- C'est mon air de dépit qui vous amuse ? laissez-vous échapper.
- C'est en vain que l'on cherche au loin son bonheur, quand on oublie de le cultiver soi-même, se contente-t-il de répondre, énigmatique, d'une voix grave et profonde, qui capte immédiatement l'attention.
- Rousseau ? Bonne référence.
- Oh, mais Monsieur est cultivé pour un crâne rasé.
- Ma moustache compense.
Ses yeux se plissent quand il sourit. Vous fraternisez immédiatement avec ce personnage qui paraît bien sage pour un pensionnaire du quartier de sécurité. Il se présente comme Mohand Laraoui. Il vous explique que c'est Lavagno, le chef du clan des Italiens, qui décide qui a le droit de participer au ménage ou non.
- La mafia a le bras long entre ces murs, comprends-le, conclut-il avant de repartir pour sa distribution.
Inscrivez le mot-code "COMCHA" dans votre Journal d'Enquête. Si vous êtes inscrit au sport, rendez-vous au 441. Sinon, rendez-vous au 44.
- Eh, Exxel, j'aime pas trop les mecs qui réclament !
- De quoi parlez-vous, chef ?
- L'équipe de ménage est au complet, vu ? Ne cherche plus à y entrer ! T'as qu'à te trouver une autre activité !
Vous le trouvez bien véhément. C'est comme s'il n'appréciait pas votre demande. Pourtant, le personnel pénitentiaire aime bien, d'habitude, que les détenus exercent des activités ; cela les rend plus calmes, moins agités. Et rien dans le dossier fictif que Huttington a fourni à Duplessy ne laisse penser que vous poseriez un quelconque problème. Comme Canaguerr s'éloigne, vous vous interrogez encore sur ses motivations. L'équipe de ménage aurait été un bon moyen de parler avec les frères Estrada, c'est dommage. Vous ne souhaitez pas passer par Duplessy pour vous y faire admettre, cela éveillerait les soupçons envers vous. Vous vous contenterez de Beati. Pour le moment.
Vous croisez alors dans le couloir un détenu qui pousse devant lui un chariot plein de livres et de magazines. Le bibliothécaire, certainement. Il s'agit d'un Maghrébin âgé, à en juger ses cheveux et sa barbe grisonnants. De relativement grande taille, il vous regarde étrangement.
- C'est mon air de dépit qui vous amuse ? laissez-vous échapper.
- C'est en vain que l'on cherche au loin son bonheur, quand on oublie de le cultiver soi-même, se contente-t-il de répondre, énigmatique, d'une voix grave et profonde, qui capte immédiatement l'attention.
- Rousseau ? Bonne référence.
- Oh, mais Monsieur est cultivé pour un crâne rasé.
- Ma moustache compense.
Ses yeux se plissent quand il sourit. Vous fraternisez immédiatement avec ce personnage qui paraît bien sage pour un pensionnaire du quartier de sécurité. Il se présente comme Mohand Laraoui. Il vous explique que c'est Lavagno, le chef du clan des Italiens, qui décide qui a le droit de participer au ménage ou non.
- La mafia a le bras long entre ces murs, comprends-le, conclut-il avant de repartir pour sa distribution.
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