Cette première nuit en prison se passe sans incident et, le matin, vous vous réveillez frais et dispos. Blanchissez l'une de vos cases Santé, si toutefois vous en aviez une de noircie.
Malheureusement, vous êtes bloqué dans ces dix mètres carrés avec votre coturne. Vous comprenez vite pourquoi il n'est pas si fou, quand il joue avec Gérard : il n'y a rien d'autre à faire quand on est enfermé. Vous rongez votre frein. C'est le souci de mener une enquête en tant que prisonnier : vous aurez peu d'occasions de progresser, et pendant ce temps perdu en oisiveté forcée, d'Armorim pourra fanfaronner, voire s'approcher de la liste de nos agents secrets, s'il ne se l'est pas déjà appropriée.
Duplessy vous a indiqué hier où était située la cellule des Estrada : presque face à la vôtre, à l'étage au-dessus. La coursive ne vous la cache pas. Pour l'heure, les frères ont étendu du linge sur leurs barreaux, de manière à cacher ce qu'ils font à l'intérieur.
- C'est normal qu'on ait le droit de faire ça ? demandez-vous à Pétitin en les désignant du pouce.
- Les matons cherchent l'apaisement avant tout. Ils savent très bien qu'il y a du trafic à la Centrale. Et puis, cette piaule, c'est celle des frères Estrada. Ils ont vite mis le bordel dès leur arrivée. Bouledogue n'aime pas les ennuis.
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Bouledogue ?
- Titus "Bouledogue" Canaguerr, notre chef maton bien aimé.
Il serait intéressant de savoir ce qu'ils ont à faire de si honteux. Cela pourrait constituer un moyen de pression pour les faire parler.
Finalement vient l'heure de la promenade. Dans la cour, voulez-vous dépenser votre argent ? (rendez-vous pour cela au
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Ou bien cherchez-vous du regard les frères Estrada ? (rendez-vous au
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