Jail se tient en retrait, avec l'infirmière sous le bras.
- Tu te défends pas mal, Exxel. Je pensais que t'étais une pleureuse, vu comme t'as balancé Rax aux matons.
- Viens te battre, alors !
- T'es armé, tu me prends pour un benêt ? Je garde mon bouclier !
L'intéressée tremble de peur. Vous savez qu'elle court un danger s'il prend au criminel la pulsion de la blesser. Vous avez eu la lucidité de ne pas montrer votre intérêt concernant sa santé à elle.
Soudain, une sorte de glissement feutré résonne dans tout le bâtiment : ce sont les portes automatiques qui se rouvrent.
- C'est l'unité d'intervention ! s'écrie la jeune femme. Ils arrivent !
Jail étouffe un juron. Il lâche sa captive et prend la poudre d'escampette. Vous échangez un regard avec Mlle Varga, mais vous devez sans attendre imiter son agresseur.
Malheureusement, les soldats d'élite sont déjà là et, leurs canons braqués sur vous, vous ordonnent de vous étendre contre le sol. Ils vous y aident, sans ménagements. L'infirmière explique que vous l'avez secourue, mais ils ne l'écoutent pas et la font sortir.
Le groupe d'intervention de la garde nationale finit par investir tout le pénitencier. Lourdement armés et protégés derrière leurs boucliers et leur kevlar, ils n'ont aucun mal à mater les mutins. Ceux qui cherchent la bagarre finissent tasés vite fait. Un à un, tous les détenus sont plaqués face contre terre et menottés. Cette première phase terminée, les secours peuvent évacuer les blessés les plus graves et enlever les quelques morts.
En fin de soirée, quand l'ordre est revenu à la Centrale, Canaguerr et ses hommes reprennent possession des lieux. Vous avez été autorisé à regagner votre cellule. Les blessures les plus légères sont soignées au cas par cas. Vous entendez le gardien chef se vanter que le retour au calme s'est opéré rapidement, que personne d'extérieur n'aura eu vent de l'émeute ; sans doute faudra-t-il écarter quelque journaliste trop curieux si besoin est.
Les prisonniers sont privés de douches. Les plateaux-repas sont servis directement dans les cellules.
Si
vous n'avez pas le mot-code COLMRA souligné, rendez-vous directement au 461.
Si vous l'avez, souligné, effacez le soulignement de votre mot PREVEV, puis :
Si vous avez le mot MIAVIN, rendez-vous au
708.
À défaut, si vous avez le mot AVDOJU, rendez-vous au
741.
À défaut, si votre mot INFSAU est souligné, rendez-vous au
965.
S'il ne l'est pas, rendez-vous au
430.