les regards de Lavagno trahissent une sorte d'inquiétude.

- Je ne veux plus t'entendre ! Dégage, maintenant ! finit-il par hurler, avec une véhémence un peu forcée.

Le grand chef n'aurait pas l'assurance qu'il laisse accroire ? Vous voulez vous retourner vers Piccolo, dans le but de trouver un appui à votre candidature. Lavagno n'apprécie pas et le fait savoir dans un accès de colère fébrile :

- Vas-tu obéir ?! Et regarde-moi quand je te parle !

- Et si tu demandais un peu l'avis de tes associés à mon sujet ? Ils te conseilleront peut-être de me prendre.

- Nous ne… je ne… je sais ce que pensent tous les présents !

"Je", "nous"… Lavagno a de la peine depuis tout à l'heure. Et il regarde souvent vers les autres. Vous commencez à assembler les pièces du puzzle, et soudain, tout devient clair :

- Oh, je commence à comprendre ! Si tu ne veux pas me donner cette place, le mieux est que je la réclame à ton chef. Le vrai chef des Italiens.



Cris de surprise dans l'assemblée. Le Comandante s'étrangle en voulant vous agonir, ce qui lui donne un air benêt peu en rapport avec le statut qu'il se prête :

- C'est moi le chef ici !

Mais déjà vous vous êtes tourné vers les autres. Vous vous mettez à marcher devant eux tout en les dévisageant un à un :

- Très bonne tactique que de nommer un faux chef fantoche, qui attirera sur lui les agressions et les tentatives de meurtre. Pendant ce temps, le vrai, lui, reste tranquillement à l'abri, tapi dans l'ombre, à distribuer les ordres et orchestrer des mises en scène comme celle-ci.

Le silence de mort qu'ils vous opposent tend à confirmer que vous avez fait mouche. Cette réunion a pris un tour inattendu pour eux, vous êtes en position de force.

De force, mais précaire.

- Alors qui serait notre "vrai" chef, selon toi ? ironise un Lavagno qui a recouvré un peu de maîtrise de lui.



Répondez-vous :

Piccolo ? (rendez-vous au 676)

Novello ? (rendez-vous au 341)

Beati ? (rendez-vous au 511)

Un autre (rendez-vous au 369)