Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 326

326
Vous avisez un Noir qui joue avec une console de jeu portable. Il va pouvoir vous indiquer où trouver son fournisseur.

- C'est Dienne qui t'a procuré ta Game Boy ? l'abordez-vous.

- Raah ! s'emporte-t-il soudain dans un accès de rage. On dit un Game Boy, pas une !

- Vraiment ? Si je regarde sur Wikipédia je verrai ça ?

- Il y en a pas un qui va regarder dans la notice de 1990 ! C'est marqué LE Game Boy, nom de nom ! J'ai déjà signalé cette erreur à Wikipédia. S'ils étaient honnêtes, ils prendraient en compte le vrai nom de la console, tel que décidé par le constructeur, sur la base de la notice qui fait foi !

Vous laissez le spécialiste en jeux vidéos, trop énervé pour vous être d'une quelconque aide. Heureusement, vous n'avez aucune peine à dénicher votre vendeur. Dienne de son nom et Trouve-tout de son surnom plastronne au milieu de son clan. Il vous reçoit avec amabilité et constate que vous avez déjà de l'argent à dépenser.

- T'as l'air plus débrouillard que t'en as l'air, estime-t-il en passant la main de sa nuque noueuse à son crâne chauve.

Il vend ses biscuits 2€ l'un et ses cigarettes 1€ l'une. Et il rend la monnaie.

- Si ton truc, c'est plutôt le shit, je peux t'en avoir d'ici une semaine maxi. Ce sera 5€ le pétard.

Si vous passez commande, la marchandise est payable d'avance. Modifiez votre Journal d'Enquête en fonction de vos achats ; si vous avez donné au moins 1€ à Dienne, notez-y également le mot-code "COTROT". Une chose est sûre : votre vendeur a pignon sur rue à la Centrale. Son surnom n'est pas usurpé, c'est lui le plus gros fournisseur des taulards, et sa garde rapprochée le protège avantageusement.



Soudain, une échauffourée éclate au milieu de la cour entre deux détenus. Très vite l'un d'eux s'écroule, le visage couvert de sang. Les surveillants déboulent rapidement et séparent les deux bagarreurs, un Arabe et un skinhead avec une croix gammée tatouée sur le sommet du crâne.

- Jetez-moi tout ça au mitard ! ordonne Canaguerr, qui a tôt fait de contenir tout le monde avec ses hommes, dans une procédure rondement menée.

L'Arabe au nez cassé proteste qu'il n'a rien fait, qu'il est juste la victime de l'agression, mais le chef maton n'en a cure. Le règlement, c'est le règlement : tous les prisonniers impliqués dans une rixe sont envoyés une journée en isolement. C'est comme cela qu'il maintient l'ordre dans un quartier de haute sécurité. Même s'il est particulièrement antipathique, vous êtes obligé de reconnaître son efficacité. Il est normal que Duplessy s'appuie sur lui.



Quand vous remontez en cellule, vous apercevez Beati qui, profitant que les surveillants soient en sous-nombre suite à l'incident, se met à l'écart des rangs pour s'entretenir lui aussi avec Dienne.

Si vous tentez vous aussi de sortir des rangs pour aller voir ce qu'ils trament, rendez-vous au 840.

Sinon, si vous disposez du mot-code RATAVE, rendez-vous au 6.

À défaut, rendez-vous au 356.