Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 359

359
- Toi, on m'a dit que t'étais chauffeur dans des braquages, c'est ça ? enchaîne Piccolo.

- Les nouvelles vont vite.

- Tout se sait en prison.

- Ouais, je me retrouve ici parce que quelqu'un m'a vendu. Je sais pas encore qui, mais je le saurai ! Et il prendra cher, je te le garantis !

- Tu dis "il". T'es sûr que c'est pas une femme ? Car il faut se méfier des femmes. Je sais de quoi je parle !

Un conseil qui sent le vécu. Piccolo a un côté paternaliste à l'ancienne assez touchant. Il date de l'époque où les criminels avaient encore un semblant d'honneur. Vous regardez son "Comandante" qui discute avec les Estrada.

- Lavagno, c'est votre chef, alors ? demandez-vous, afin qu'il ne se doute pas de la véritable cible de votre attention.

- Notre parrain, tu peux dire le mot.

- Un dur de dur ?

- Un peu trop, des fois, je le concède. Mais quelqu'un de juste, donc ça va.

- Là, il ne cause pas avec des Italiens. Pourquoi ton pote dit qu'il n'aime pas que vous parliez avec des gens que vous ne connaissez pas, si lui le fait ?

- On discute avec qui on veut ! grogne Novello, qui n'a pas perdu une miette de vos propos.

- Oh, eux, ce sont les frères Estrada, répond Piccolo. Des collègues à toi, des braqueurs. Sans envergure. Ils se sont fait prendre, la preuve. Tu devrais t'entendre avec eux. (il marque un silence et ajoute :) Même s'ils sont bizarres.

Le repas achevé, en rangs serrés, vous regagnez vos cellules pour la nuit.



Si vous possédez le mot-code MEITAL, rendez-vous au 418.

À défaut, vous avez le mot AVDOJU ? Rendez-vous au 693.

À défaut, rendez-vous au 141.