- Toi, on m'a dit que t'étais chauffeur dans des braquages, c'est ça ? enchaîne Piccolo.
- Les nouvelles vont vite.
- Tout se sait en prison.
- Ouais, je me retrouve ici parce que quelqu'un m'a vendu. Je sais pas encore qui, mais je le saurai ! Et il prendra cher, je te le garantis !
- Tu dis "il". T'es sûr que c'est pas une femme ? Car il faut se méfier des femmes. Je sais de quoi je parle !
Un conseil qui sent le vécu. Piccolo a un côté paternaliste à l'ancienne assez touchant. Il date de l'époque où les criminels avaient encore un semblant d'honneur. Vous regardez son "Comandante" qui discute avec les Estrada.
- Lavagno, c'est votre chef, alors ? demandez-vous, afin qu'il ne se doute pas de la véritable cible de votre attention.
- Notre
parrain, tu peux dire le mot.
- Un dur de dur ?
- Un peu trop, des fois, je le concède. Mais quelqu'un de juste, donc ça va.
- Là, il ne cause pas avec des Italiens. Pourquoi ton pote dit qu'il n'aime pas que vous parliez avec des gens que vous ne connaissez pas, si lui le fait ?
- On discute avec qui on veut ! grogne Novello, qui n'a pas perdu une miette de vos propos.
- Oh, eux, ce sont les frères Estrada, répond Piccolo. Des collègues à toi, des braqueurs. Sans envergure. Ils se sont fait prendre, la preuve. Tu devrais t'entendre avec eux. (il marque un silence et ajoute :) Même s'ils sont bizarres.
Le repas achevé, en rangs serrés, vous regagnez vos cellules pour la nuit.
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