Beati attend qu'on vienne le chercher pour sa visite quotidienne à l'infirmerie, mais il semble avoir été oublié. Ses bruyantes vitupérations font venir un gardien, qui lui apprend qu'il risque d'attendre encore longtemps : Mlle Varga ne reçoit aucun patient aujourd'hui, elle est absente. Sans doute une conséquence du choc psychologique qu'elle a subi pendant l'émeute.
Pour l'instant, elle n'a rien dit sur votre rencontre d'hier ; vous n'avez pas été inquiété. Vous espérez qu'elle vous couvrira et que les choses se tasseront. C'est la conviction de votre codétenu, qui boude quand même.
Bouderie qui, toutefois, n'est pas appelée à durer. Une clameur de protestation se met à monter depuis les cellules. Canaguerr et sa fine équipe ont décidé de fouiller les logis une fois encore, histoire de se donner bonne conscience.
Quand vient votre tour, l'inspection ne dure guère. Ils n'ont pas l'air de vous accorder beaucoup d'attention. Ils ne trouvent donc rien à redire.
L'heure de la promenade arrive peu de temps après. Si vous possédez le mot-code EQUIME, rendez-vous au
306. Sinon, au
445.